(Alexandre D’Astous) Le Motel agricole des Basques termine sa première année d’opération avec trois locataires bien établies, à la grande satisfaction des dirigeants de l’organisme à but non lucratif.
« On continue notre recrutement pour ajouter des locataires. Nous avons reçu des gens lors d’une visite de Place aux jeunes, nous avons des rencontres prévues avec des candidats en octobre et nous participerons au Salon des modes alternatifs d’établissements en agriculture en novembre à Victoriaville parce que c’est exactement ce que nous proposons, un modèle différent d’établissement en agriculture », indique la coordonnatrice du Motel agricole des Basques, Félixe Girard.
Le Motel agricole offre en location des petits lots de terre pour permettre un démarrage d’entreprise agricole à moindre coût pour ceux qui n’ont pas de terre. « La Corporation du motel industriel des Basques a acquis une terre de 160 acres à Notre-Dame-des-Neiges que nous avons divisée en petits lots pour les offrir comme un incubateur pour l’établissement de nouvelles entreprises sur le modèle des motels industriels. Les locataires ont accès au bâtiment et à la machinerie à peu de frais. Ils peuvent donc se concentrer sur leur production », explique le conseiller en développement agricole à la MRC Les Basques, Giovanny Lebel.
Trois beaux exemples
Rebecca Roy a été la première à signer un contrat de location avec le Motel agricole pour y lancer son entreprise Les Champs Alizés œuvrant en production maraîchère (courges) et fruitière, tout en ayant une mission sociale et communautaire. « Les arbres fruitiers mettent quelques années à produire, mais la culture maraîchère permet de s’assurer d’un revenu dès la première année d’exploitation », souligne M. Lebel.
Sophie Lavoie s’est installée au Motel agricole avec ses chevaux pour lancer son entreprise LaVoie du Cheval qui propose des services de ressourcement équestre.
L’entreprise Les Welles Fleuries est présentement en démarrage. Elle va produire des fleurs dès l’an prochain et poursuivre la mise sur pied de son projet de ferme florale.
Cet été, le Motel agricole a planté un hectare de framboisiers et un hectare de groseilliers. « On veut agir comme facilitateur. On sait que ça prend quelques années avant d’aller chercher des revenus dans ces productions. Les superficies pourront être louées par un producteur ou nous allons les exploiter nous-mêmes. On vise aussi à accueillir des entreprises en transformation », affirme Mme Girard.
Photo : Rebecca Roy, Félixe Girard et Giovanny Lebel. (Photo : Alexandre D’Astous)