(Alexandre D’Astous)-La Débrouille organisera des actions de visibilité chaque jeudi qui suit l’annonce d’un féminicide, infanticide et transmicide.
Le meurtre de Marie-Claude Raymond est le 7e féminicide à survenir au Québec dans un contexte de violence entre partenaires intimes. L’action vise à réunir plusieurs personnes militantes devant la cathédrale Saint-Germain de Rimouski sur l’heure du midi pour rendre hommage aux victimes et dénoncer la violence entre partenaires intimes et les féminicides.
AU PROGRAMME :
Heure : 12h30 à 13h
Où : Devant la Cathédrale de Rimouski
11 rue St Germain O, Rimouski, QC G5L 4B4
Quand : 9 mai 2024
Pourquoi :
? Dénoncer les violences entre partenaires intimes.
? Agir solidairement pour contrer les violences fondées sur le genre
Des violences banalisées et normalisées
Les meurtres des femmes, cis et trans, ainsi que des personnes Two-Spirit, trans et non-binaires en contexte de relations intimes font partie d’un continuum de violences normalisées et invisibilisées. Ces violences sont le fruit du patriarcat que la société tolère et banalise.
Certaines femmes et personnes trans sont plus vulnérables à la violence entre partenaires intimes et ils existent d’autres facteurs. L’immigration ou le racisme systémique crée des contextes de vulnérabilité. Ces contextes peuvent favoriser et accentuer les rapports de pouvoir et de domination. Ce n’est pas l’origine ethnoculturelle qui accentue les risques, ce sont les inégalités sociales qui multiplient les facteurs de précarisation.
Agir ensemble
Il faut agir ensemble, car il est inacceptable que d’autres victimes soient agressées, violentées et tuées. Des solutions pour mettre fin à la violence entre partenaires intimes, il en existe ! Ça passe notamment par l’augmentation du financement en prévention, sensibilisation et éducation, par exemple pour outiller les jeunes à choisir la non-violence.
Aussi par l’augmentation du financement en accompagnement et en hébergement des femmes et personnes trans victimes de violence entre partenaires intimes, ainsi que de leurs enfants, incluant la violence post-séparation. Il faut améliorer les conditions de vie des femmes et des personnes trans, surtout celles qui font face la précarité économique. Le logement est un besoin fondamental, sans accès au logement social les femmes et les personnes trans vivent des situations de vulnérabilités qui les exposent à la violence fondée sur le genre et les privent de leurs droits humains. Les solutions sont multiples et exigent un travail concerté entre les gouvernements, les institutions, les organismes communautaires et la population afin d’augmenter la protection et l’aide aux victimes. Le droit à la vie d’un être humain ne devrait jamais être menacé sur la base de son genre.