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Claude La Charité propose Autopsie de Charles Amand

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(Alexandre D’Astous) Cent quatre-vingts ans après la mort de Philippe Aubert de Gaspé fils, auteur de L’influence d’un livre, le premier roman de la littérature québécoise, publié en 1837, Claude La Charité propose sa suite, Autopsie de Charles Amand.

Le roman Le fabuleux roman à clés de Claude La Charité s’ouvre alors que la maison de Charles Amand, alchimiste et paysan, brûle. La découverte du cadavre du malheureux propriétaire dans les décombres encore fumants motive une enquête, confiée à M. T. L.

Dans cette passionnante « suite » au célèbre roman de Philippe Aubert de Gaspé fils, L’influence d’un livre, le lecteur est convié à un voyage dans le temps, dans un Québec où vivent sorcières et loups-garous, et où les étudiants en médecine de Québec prêtent main-forte à un homme déterminé à aller au bout de son enquête.

Solidement ancré sur le territoire québécois, ce roman rappelle avec enthousiasme que la littérature canadienne-française du XIXe siècle savait être fantastique et étonnante, et entraîne le lecteur dans une exploration ludique des possibilités qu’elle ouvre pour une relecture contemporaine.

Un extrait

« C’était le 16 août de l’année 183 –. Il était passé minuit quand une première étincelle jaillit de la cheminée. Le ciel était déchiré par des éclairs de chaleur en cette nuit caniculaire qui semblait annoncer la fin du monde. C’est pourquoi personne ne vit les signes avant-coureurs du brasier, même si certains crurent entendre au loin le rire diabolique de sorcières de Macbeth. »

Le livre de l’auteur résidant à Saint-Eugène-de-Ladrière est disponible depuis le 13 octobre. Un lancement a eu lieu le 22 octobre à 18 h 30 à la Librairie-Boutique Vénus de Rimouski.

Claude La Charité est professeur de lettres à l’Université du Québec à Rimouski. Membre du collectif de rédaction d’XYZ. La revue de la nouvelle, il a publié en 2015 La pharmacie à livres et autres remèdes contre l’oubli, une autofiction teintée d’humanisme et d’humour noir, et, en 2018, Le meilleur dernier roman, une satire douce-amère du milieu universitaire et littéraire.

Photo : L’auteur Claude La Charité. (Photo : courtoisie d’Yves Lavoie)

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