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De bonnes coulées pour le temps des sucres

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(Alexandre D’Astous) La saison des sucres est bien amorcée dans la région des Basques, comme ailleurs au Bas-Saint-Laurent.

Bien que quelques coulées aient eu lieu avant cela, la saison s’est véritablement enclenchée lors de la fin de semaine du 28 et du 29 mars. « On m’a rapporté de bonnes coulées cette fin de semaine là grâce aux belles journées ensoleillées. Ça s’enligne bien. C’est un bon départ. On peut espérer une bonne saison », indique l’agent de développement agricole à la MRC des Basques, Giovanny Lebel.

Le président du Syndicat des producteurs acéricoles Bas-Saint-Laurent–Gaspésie, Justin Plourde, est optimiste pour la saison qui devrait se poursuivre jusqu’au début mai dans la région. « C’est bien parti et les prévisions météorologiques sont favorables avec des nuits sous le point de congélation et des journées au-dessus, mais sans trop de soleil. Depuis deux semaines, il y a de bonnes coulées, pas des records, mais quand même des coulées intéressantes. L’eau est de bonne qualité et sucrée », mentionne M. Plourde.

COVID-19

Selon M. Plourde, la pandémie actuelle de la COVID-19 n’a pas d’impact sur la production comme telle, sauf évidemment pour les entreprises qui recevaient la population sur place. « Tout est normal, à moins qu’un employé ne soit infecté, ce qui obligerait l’arrêt des opérations. Par contre, l’impact se fait sentir au niveau de la classification du sirop où il y a moins d’équipes au travail, ce qui entraîne des retards », explique-t-il.

Comme le sirop doit être classé avant d’être payé, il y a aussi des retards à prévoir dans les paiements aux producteurs. « On travaille pour régler le problème parce que les transformateurs doivent aussi attendre la classification avant de mettre les produits sur le marché », précise M. Plourde.

Parlant de consommation, M. Plourde estime que les prix des produits de l’érable devraient être assez stables pour les consommateurs. « Nous venons de signer une entente de trois ans pour les prix qui sont payés aux producteurs. Elle prévoit des hausses minimes équivalentes à l’inflation. Donc, ça devrait permettre une stabilité dans les prix à la consommation », indique celui qui exploite une entreprise à Rivière-Bleue, au Témiscouata.

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