(Alexandre D’Astous)-Avec l’enseignement à distance et le télétravail accentués par la pandémie de la COVID-19, l’Internet à haute vitesse est aussi indispensable présentement que ne l’était l’électricité en 1950 et dans ces circonstances, l’échéance du gouvernement fédéral souhaitant brancher tous les foyers d’ici 2030 doit absolument être resserrée.
À l’invitation des députés bloquistes de la région Kristina Michaud et Maxime Blanchette-Joncas, des représentants des syndicats des enseignants des centres de services scolaires du Bas-Saint-Laurent et du Cégep de Rimouski y sont allés d’exemples éloquents lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi matin prouvant la nécessité de l’Internet à haute vitesse pour l’enseignement à distance et pour l’égalité des chances qui n’est pas présente actuellement, ce qui favorise le décrochage de certains jeunes ou encore la démotivation.
Des exemples éloquents
La présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (SEGP), Natacha Blanchet, a fourni des exemples éloquents des limitations actuelles. « Des enseignants doivent enregistrer leurs présentations à l’avance parce qu’en direct ça coupe en raison de la faiblesse de la bande passante. Dans le JAL (Saint-Juste-du-Lac, Auclair et Lejeune), l’enseignant devait prendre le téléphone pour rejoindre des élèves qui ne pouvaient pas se brancher via Internet. Un professeur a dû diviser son groupe de 19 élèves parce que le réseau ne supportait pas ce trafic. Dans certaines résidences, le réseau ne permet pas à plus d’un jeune d’être branché en même temps », rapporte-t-elle.
Plus de détails dans l’édition papier du mois de février de L’Horizon des Basques.
Photo: La présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (SEGP), Natacha Blanchet. (Photo courtoisie)