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Développement d’un nouveau fertilisant biologique en cours

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(Alexandre D’Astous)-Le Groupe de recherche en environnement et biotechnologie (GREB) du Cégep de Rivière-du-Loup a obtenu une subvention de 727 500 $ sur trois ans pour le développement d’un nouveau fertilisant biologique à base d’apatite et de matières résiduelles.

Le projet est né d’une collaboration avec l’entreprise Arianne Phosphate située au Saguenay, ainsi qu’avec deux centres de recherche, soit Biopterre et celui de Polytechnique Montréal. Le financement provient du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et de Mitacs, un organisme national de recherche sans but lucratif.

Développement durable et économie circulaire

Le développement de ces biofertilisants innovants est destiné à un usage horticole ou agricole et répond à des objectifs de développement durable et d’économie circulaire. L’apatite de roche sera combinée avec des résidus organiques clés et des bioinoculants commerciaux qui solubilisent les phosphates afin de générer des biofertilisants de haute qualité et respectueux de l’environnement.

Deux bourses

La subvention permettra aussi de financer deux bourses Mitacs : l’une destinée à un stage postdoctoral au GREB et l’autre à une personne qui étudie à la maitrise et qui sera cosupervisée par Émilie Bédard de Polytechnique Montréal, et par Salma Taktek et Habib Horchani du GREB. Cette collaboration interdisciplinaire entre des chercheurs de renom et des scientifiques aux études promet des avancées significatives dans le domaine des biofertilisants. Il s’agira également d’une excellente opportunité pour des membres de la communauté étudiante dans le domaine des sciences du Cégep qui auront l’occasion de se familiariser avec des technologies de pointe, de côtoyer la relève scientifique aux études à l’université, des stagiaires postdoctoraux ainsi que du personnel hautement qualifié.

Cette initiative, en faveur de l’agriculture durable, permettra de contribuer à la production alimentaire mondiale et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la lixiviation du phosphore. Elle contribuera également au positionnement du Québec et du Canada comme leaders mondiaux en développement durable pour une économie écoresponsable.

Photo : L’apatite de roche sera combinée avec des résidus organiques clés et des bioinoculants commerciaux qui solubilisent les phosphates afin de générer des biofertilisants de haute qualité et respectueux de l’environnement. (Photo courtoisie)

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