(Alexandre D’Astous)-L’auteur-compositeur-interprète Elliot Maginot balise de nouveaux territoires sur Easy Morning, un album issu d’une retraite de création dans les bois qu’il viendra présenter en région lors de trois spectacles au mois d’août prochain.
« Écrire un album en période de pandémie est une démarche singulière, car on le fait en ignorant quand on pourra interpréter nos pièces devant un public », explique-t-il.
Sur ce nouvel opus, Elliot Maginot opère un virage acoustique porté par une instrumentation variée et des orchestrations hautes en textures, sa pop se colorant d’influences classiques et de sonorités ouest-africaines, une musique sans frontières qui défie les étiquettes.
Cordes, cuivres, percussions, guitares et flûtes y entretiennent un dialogue captivant et inventif. Dès les premières notes de la pièce « Emilio (Any Day Now) », on entre dans un univers aux riches tonalités, à la fois dépaysant et familier. Dans ces chansons interprétées sur le ton de la confession, il est question de lâcher-prise, de renoncement et de pardon, celui qu’on s’accorde et celui qu’on accorde aux autres.
Elliot Maginot joue avec les atmosphères et les intensités et dessine un paysage sonore aux multiples nuances, distillant parfois une douce mélancolie, sur « Holy Water », « True Love Might Not Find You in the End » et l’interlude « While You Were Feeling the Water », augmentant ailleurs la cadence sur « Dead Church » et « Dead Men Walking ». Les arrangements pour quatuor à cordes signés Antoine Gratton soulèvent « Holy Father » et « Easy Morning », celle-ci étant illuminée par la kora.
Trois spectacles en trois jours
Elliot Maginot sera en spectacle le 27 août au Vieux Théâtre de Saint-Fabien, le lendemain sur la terrasse du Barachois, à Matane et le 29 août à la Salle Jean-Cossette d’Amqui.
Photo courtoisie