(Alexandre D’Astous)-Le Théâtre du Bic/Les gens d’en bas dévoile ce lundi matin les événements de sa programmation du mois d’octobre.
« En raison des circonstances
exceptionnelles, nous avons considérablement réduit le nombre de spectacles
présentés, mais nous tenions à ce que le Théâtre du Bic vibre à quelques
reprises malgré tout. D’autres belles surprises sont donc à venir pour novembre
et décembre », mentionnent les responsables.
« Nous suivons bien entendu l’évolution de toutes les recommandations
gouvernementales et nous appliquons rigoureusement les mesures sanitaires afin
d’offrir un environnement le plus sécuritaire possible », assure-t-on.
Le Parc-en-ciel
Ce spectacle est présenté le 16 octobre à 19 h et le lendemain à
16 h dans le cadre d’un projet de théâtre parascolaire réalisé en 2019-2020
avec des élèves de secondaire 1 et 2 de l’École Mont-Saint-Louis.
Un parc dans une petite ville tranquille. Un banc, un buisson. Deux bandits qui
ont volé la banque cachent leur magot sous le buisson. Bella Beauty, une
vedette de film d’horreur, fait la promotion de son dernier film. Sa fille Rose
est kidnappée. La télé potine. La police piétine. Deux ados qui font une
expérience scientifique trouvent le magot tout en ouvrant un corridor
psycho-temporel qui fait apparaître un mystérieux personnage du futur. Et la
petite Marguerite cherche à attraper un arc-en-ciel.
Une comédie folle sur l’argent qui rend fou, le courage des ados et la puissance de l’émerveillement. Du théâtre comme vous n’en verrez qu‘au cinéma.
Omi Mouna
Inspirée de faits vécus, Omi Mouna est une pièce tragi-comique que le comédien Mohsen El Gharbi improvise chaque soir. Elle sera présentée le 22 octobre à 19 h 30.
Un homme enquête sur la source de la violence subie dans son enfance. Dominé par la peur d’avoir hérité de la brutalité de son père, il part en Tunisie filmer son arrière-grand-mère Omi Mouna pour retracer l’histoire de sa famille. Mais voilà que, comme par magie, il se retrouve projeté à l’époque où elle était une jeune fille, tyrannisée par son mari. Il devient alors le spectateur invisible, témoin d’événements dramatiques.
S’inspirant de fragments de souvenirs qu’on a bien voulu lui raconter, Mohsen recolle les morceaux pour reconstituer les événements marquants de la vie d’Omi Mouna. Jouant une multitude de personnages, il nous plonge dans un monde fantastique et cocasse, mais qui peut aussi faire mal.
Une fresque poétique sur l’extraordinaire capacité de résilience de l’être humain.
Peau d’vache
Par ailleurs, la nouvelle création du Théâtre les gens d’en bas, Peau d’vache, qui allie le théâtre et le numérique, se poursuit jusqu’au 3 octobre.
Photo: Le Parc-en-ciel. (Photo courtoisie)