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Enrico Ciccone consulte un Rimouskois

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Le porte-parole de l’opposition officielle libérale en matière de sports, loisirs, saines habitudes de vie et jeunesse, Enrico Ciccone, s’est entretenu virtuellement avec Guylain Dupuis, de la Coalition pour la promotion du sport au Québec, la semaine dernière, afin de prendre le pouls du terrain concernant la reprise des activités sportives en contexte de pandémie de la COVID-19.

« Je voulais discuter avec lui sur la façon dont on devrait permettre à nos jeunes de reprendre leurs activités malgré la pandémie. Son opinion n’est pas différente de celle de la majorité des parents. Il déplore, comme plusieurs, l’absence de réponse du gouvernement aux questions sur la nécessité d’interdire la pratique des sports. Il note des incohérences dans l’application des règles qui le dérange et c’est tout à fait compréhensible », mentionnait l’ex-hockeyeur de la LNH, avant l’annonce du plan de déconfinement du gouvernement Legault.

« Je ne suis pas un scientifique. Je n’irai jamais à l’encontre d’une directive émanant de la science, mais trop souvent le gouvernement n’a pas cette explication scientifique. Ça donne l’impression qu’il improvise. Les gens sont prêts à respecter les règles, lorsqu’ils sentent qu’elles sont justifiées. Après le premier confinement, du travail aurait dû être fait pour mieux se préparer aux vagues suivantes. On ne sent pas cette préparation. Ça fait 23 mois que nous sommes confinés et les gens sont tannés », précise celui qui entend interpeller la ministre déléguée à l’Éducation et aux sports, Isabelle Charest, pour transmettre les préoccupations qu’il a recueillies sur le terrain.

La balance des inconvénients

Enrico Ciccone ne comprend pas pourquoi la fameuse balance des inconvénients du premier ministre François Legault a dicté le retour à l’école, mais pas la reprise des activités sportives en même temps. « Je suis absolument pour le retour à l’école. Les jeunes ont besoin de socialiser. Le sport est également bénéfique pour la santé mentale des jeunes. Chaque discipline est différente et elle devrait être traitée de manière distincte. Pourquoi on met tous les sports dans le même panier? Les risques ne sont pas les mêmes pour la transmission du virus. Je n’ai jamais eu de réponse à cette question », déplore-t-il.

Le député libéral dit qu’on lui rapporte chaque jour des cas de détresse psychologique, des problèmes de consommations de drogues, des dépendances aux jeux vidéos et des tentatives de suicide parce que les jeunes ne peuvent pas pratiquer leur sport. « Il doit y avoir moyen de protéger les personnes vulnérables face au virus et de permettre à nos jeunes de vivre leur jeunesse normalement. La CAQ est un parti populiste qui gouverne au gré de la vague. Il faut tenter de faire changer la vague de manière pacifique afin de les convaincre de faire autre chose à commencer par la levée de l’urgence sanitaire que ma cheffe (Dominique Anglade) réclame depuis plusieurs semaines. Cela permettrait aux partis d’opposition de jouer leur rôle et empêcherait la CAQ de gouverner par décret comme elle le fait depuis le début de la pandémie ».

Guylain Dupuis milite pour le retour des sports

Bien connu à Rimouski pour son implication dans le sport et pour la Trisomie 21, Guylain Dupuis milite depuis la première mise sur pause des activités sportives pour une relance. « Nous demandons de la considération pour la base de la santé, c’est-à-dire la pratique du sport et pour notre jeunesse. Jamais nous n’avons demandé une reprise en fou. Nous voulons de vraies réponses. Nous demandons des évidences et pas des mots vides comme “la lumière au bout du tunnel” ou “j’ai confiance dans mon cœur », lance monsieur Dupuis à propos des récentes déclarations de François Legault et d’Isabelle Charest.

« Ce n’est pas drôle. Il faudra réapprendre aux enfants à jouer sans avoir peur », déplore-t-il.

Photo: Le député Enrico Ciccone. (Photo courtoisie)

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