(Alexandre D’Astous)-Le président du Comité sur la forêt de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Thurso, Benoit Lauzon participait vendredi dernier à l’événement « Feux de forêt 2023 – Bilan et constats », organisé par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts.
« Les changements climatiques affectent déjà l’ensemble des municipalités du Québec, et ce, peu importe leur taille ou leur situation géographique. Les feux de forêt de l’été 2023 ont été plus qu’exceptionnels et ont démontré qu’il est primordial que les municipalités disposent de moyens pour faire face à ce genre de crise, mais aussi que la coordination entre les différents acteurs est essentielle », a mentionné le président du Comité sur la forêt de l’UMQ et maire de Thurso, Benoit Lauzon.
L’Union tire plusieurs constats des incendies de forêt de cet été :
- La protection des municipalités ne peut reposer uniquement sur le travail des pompiers et de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). La capacité opérationnelle a été atteinte cet été.
- La prévention et l’atténuation des risques que posent les incendies de forêt sur les communautés doivent devenir centrales dans l’action gouvernementale puisque ce type d’événement climatique extrême se reproduira.
- En temps de crise, il doit y avoir un canal de communication optimal entre les différents intervenants (SOPFEU, sécurité publique, etc.) et les élus. C’est la mairesse ou le maire qui, ultimement, doit prendre la décision d’évacuer sa communauté sur la base des informations qui lui sont accessibles.
- L’actuel régime forestier, mis en place en 2013, n’est plus à jour. Il faut miser sur des solutions tenant compte des réalités territoriales et éviter une approche «?mur à mur?».
Rappelons qu’en septembre dernier, les membres du conseil d’administration de l’UMQ avaient réclamé du gouvernement provincial la tenue d’un post mortem des feux de forêt 2023.
Photo SOPFEU