(Alexandre D’Astous)-Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père annonce des travaux de soulèvement du sous-marin Onondaga pour l’automne 2024. Les opérations de soulèvement permettront de protéger le sous-marin et de créer des opportunités de développement. Un appel d’offres public a été lancé en vue des travaux, et les compagnies sont invitées à soumettre leur dossier.
Depuis maintenant 15 ans, le sous-marin Onondaga est installé à Pointe-au-Père et est devenu un attrait touristique majeur de notre région. Le navire représente un défi de conservation constant pour notre organisme, notamment face à la rigueur de l’environnement au bord du fleuve. Les marées successives abîment sa coque et rendent difficile son entretien, en plus de lui faire courir des risques d’inondations.
En contact avec l’eau salée
Depuis son installation, une grande section de la partie arrière de l’Onondaga est en contact régulier avec l’eau salée à chacune des marées. Ce « défaut d’installation » doit être corrigé et c’est pourquoi il nous faut remettre le navire à niveau. En soulevant complètement le navire, notamment de près de 3 mètres à l’avant, le sous-marin sera protégé des marées pour les décennies à venir. Cette nouvelle configuration permettra d’accéder au pourtour du sous-marin afin que les visiteurs puissent s’approcher de très près de chacune des composantes du navire que ce soit, les hélices, le gouvernail, les hydroplanes, etc.
80 000 visiteurs par année
Rappelons que l’Onondaga reçoit plus de 80 000 visiteurs chaque année et que cette mise à niveau permettra de mieux animer et interpréter cet étonnant navire et d’en augmenter encore plus l’attractivité.
Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de mettre en valeur la richesse de l’histoire et du patrimoine maritime à la Pointe-au-Père, notamment à travers les collections liées à l’Empress of Ireland, au sous-marin Onondaga et à la station du phare.
Photo : Le sous-marin Onondaga reçoit plus de 80 000 visiteurs chaque année. (Photo courtoisie)