(Alexandre D’Astous)-Joé Napoléon revient avec Je suis une coquerelle, le deuxième extrait de son album En mille morceaux à paraître le 14 mars.
Après le mini EP country J’sacre mon camp (2023) et l’album pop-folk aux touches dreamy et psychédéliques Mirages (2022), ce prochain opus s’engage dans un tout nouveau cycle de création, encore plus libre et éclaté.
Faisant suite à Chercheur d’or, Je suis une coquerelle propose un amalgame efficace de folk et de pop, muni d’un refrain accrocheur qui donne envie de le chanter à tue-tête.
Expérience intime
Puisant l’inspiration dans l’expérience intime, Joé Napoléon travaille ses chansons de manière intuitive, laissant apparaître les accords, les ambiances, les textures, puis finalement les paroles. « Je prends des morceaux par-ci, par-là et je crée une fiction avec des images et des lieux que je rapièce et que j’utilise comme les découpures d’un collage », explique Joé Napoléon.
Je suis une coquerelle est une chanson où l’espoir et l’adversité se côtoient, reliés par l’image de l’insecte qui rampe. Un peu grotesque, la coquerelle incarne à la fois rejet et résistance, le sentiment d’inadéquation avec la société et du désir qui en découle de persister malgré tout. « C’est une façon de dire : que vous le vouliez ou non, on est là pour rester. Malgré notre différence, on est là », souligne Joé Napoléon.
La chanson est co-réalisée par Joé Napoléon (voix, guitares, banjo, orgue, harmonica) et Samuel Gemme (batterie, tambourine, maracas, basse). Nicolas Boulay joue la trompette sur la chanson. La pochette est une œuvre d’Étienne Martin.
Photo : Joé Napoléon (Photo courtoisie Étienne Martin)