(Alexandre D’Astous)-La paroisse de Saint-Jean-de-Dieu a été constituée canoniquement en 1873, et c’est en 1947 que la municipalité de Bégon a vu son nom et son statut modifiés, pour devenir elle aussi Saint-Jean-de-Dieu et recevoir ainsi la même dénomination que la paroisse.
Ce nom se veut une célébration des vertus de saint Jean de Dieu (1495-1550), patron des malades et des hôpitaux, fondateur des Frères hospitaliers.
En 1877, la première chapelle a fait place à une nouvelle. En 1917, une église répondant plus adéquatement aux paroissiens fut construite, mais brûla en 1959, et c’est deux ans plus tard que les paroissiens ont eu l’occasion de célébrer le culte à la suite d’une campagne de collecte de fonds sollicitant les pratiquants à nouveau.
Le presbytère actuel fut construit en 1925, ainsi que la première école du village. En 1947, on a érigé un couvent, qui en 1947-48 comptait 158 élèves. En 1964, l’école secondaire transitoire Sainte-Marie a accueilli ses premiers étudiants.
Transition vers l’agriculture
Au fil des ans, Saint-Jean-de-Dieu, pays de draveurs et de bûcherons, se confine davantage à l’agriculture. Aujourd’hui, on y exploite plusieurs fermes laitières, fermes spécialisées dans l’élevage d’animaux de boucherie (bovins, ovins et porcins), et des entreprises spécialisées dans les grandes cultures. La culture en serre est un des secteurs en développement. Ainsi, la municipalité concilie le développement agricole avec le désir de plus en plus exprimé par les populations urbaines de vivre à la campagne.
Grosso modo, ce sont l’industrie, les commerces et services, et l’agriculture qui fournissent la majorité des emplois disponibles. Municipalité industrielle des Basques, Saint-Jean-de-Dieu dispose d’une main-d’œuvre qualifiée dans de nombreux secteurs. Une vaste zone industrielle regroupe plusieurs entreprises, et les promoteurs à la recherche d’un site pour leur entreprise n’auront d’autre choix que de considérer sérieusement la candidature de Saint-Jean-de-Dieu.
Source : Histoire du Québec – Toute l’histoire du Québec depuis ses débuts
Photo : Au fil des ans, Saint-Jean-de-Dieu, pays de draveurs et de bûcherons, se confine davantage à l’agriculture. (Photo courtoisie Raymond D’Auteuil)