(Alexandre D’Astous)-Alors que le nombre d’hospitalisations est en hausse constante au Québec, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, tient à rappeler à la population qu’elle ne doit se présenter à l’urgence ou en clinique que si c’est vraiment nécessaire, afin d’éviter d’augmenter encore davantage la pression sur le réseau de la santé et des services sociaux.
Le ministre a mentionné aujourd’hui que la situation était critique dans plusieurs hôpitaux du Québec, notamment :
- Hôpital de Chicoutimi (Saguenay-Lac-Saint-Jean)
- CHUQ (Hôpital de l’Enfant-Jésus) (Capitale-Nationale)
- Hôpital de Trois-Rivières (Mauricie-Centre-du-Québec)
- Hôpital Pierre-Boucher (Montérégie Est)
- Hôpital Anna-Laberge (Montérégie Ouest)
- Hôpital du Lakeshore (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal)
- Hôpital de Verdun (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal)
- Hôpital de Hull (Outaouais)
- Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) (Capitale-Nationale)
- CHUS (Sherbrooke)
Soulignons d’emblée que malgré la pandémie, les personnes dont l’état de santé nécessite des suivis étroits devraient se présenter aux consultations indiquées par les équipes médicales et cliniques afin d’éviter une détérioration de leur santé.
De la même manière, les personnes qui ont besoin d’une attention médicale ou clinique rapide sont encouragées à consulter. Les services leur seront bien entendu donnés.
Ce qu’il importe de savoir, c’est que selon la situation d’une région ou d’un secteur, il est fort possible que les services urgents aient priorité. En cette période de contexte sanitaire exceptionnel, les cliniques pourraient proposer des services à une date ultérieure ou auprès d’autres professionnels du réseau de la santé et des services sociaux.
Si une personne se présente à l’urgence pour une consultation et que son état de santé le permet, elle pourrait être réorientée vers un service de première ligne, comme une clinique médicale ou une pharmacie, afin de donner priorité aux patients présentant un état de santé plus urgent.
Présence des proches aidants de patients ayant des traitements en cancérologie
Le gouvernement rappelle que les patients ayant des traitements sont souvent faibles et peuvent avoir besoin d’assistance pour se déplacer jusqu’au centre de cancérologie. Ainsi, de manière générale, les établissements doivent s’assurer que les patients qui viennent pour un traitement et leurs accompagnateurs puissent se rendre jusqu’aux zones vertes (aires d’attente) à proximité du Centre de cancérologie, où leur prise en charge et leur sécurité sont assurées par le personnel.
« La hausse constante des nouveaux cas a évidemment des conséquences sur celle des hospitalisations dans plusieurs régions du Québec, et cela nous préoccupe grandement. Notre marge de manœuvre s’amincit, et la pression sur notre réseau est de plus en plus grande. C’est pourquoi nous demandons aux personnes qui présentent un problème de santé non urgent d’éviter de se présenter à l’urgence ou en clinique et de s’informer d’abord de la nécessité de consulter. Surtout, soyez compréhensifs envers vos intervenants de la santé si ces derniers vous indiquent que d’autres possibilités s’offrent à vous », déclare le ministre Christian Dubé.
Les personnes qui ont un médecin de famille doivent d’abord communiquer avec lui ou leur clinique. Après qu’on ait évalué leurs besoins ou leur état de santé, elles seront dirigées vers la bonne ressource. Toute personne qui n’a pas de médecin famille peut composer le 1 877 644-4545 pour être dirigée vers la bonne ressource. Lorsque le besoin clinique le permet, la consultation pourrait se faire à distance. La téléconsultation est une façon efficace et sécuritaire d’obtenir une consultation médicale en période de pandémie.
Photo: Le ministre Christian Dubé (Photo capture d’écran Alexandre D’Astous)