![Imprimer cette nouvelle Imprimer cette nouvelle](http://www.journalhorizon.com/wp-content/plugins/wp-print/images/printer_famfamfam.gif)
(Alexandre D’Astous)-Le Musée du Bas-Saint-Laurent invite la population à un lancement double le 20 février prochain à partir de 17 h.
Dans le Hall du Musée, ne manquez pas le lancement de l’exposition Glaces éphémères de Joan Sullivan et des jeunes du *Projet Filet. À la suite d’une série d’ateliers menés par Joan Sullivan, les jeunes explorent l’espace liminal où jadis la glace du fleuve Saint-Laurent était épaisse. Oscillant entre représentation et abstraction, ces photographies oniriques invitent à réfléchir sur l’impermanence dans un monde en pleine mutation.
Les photos de l’exposition ont été embossées à l’aide de plaques métalliques sur lesquelles on retrouve des extraits du dernier rapport du GIEC (Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) en braille (système de lecture et d’écriture tactile utilisé par les personnes malvoyantes). Ce geste symbolique fait référence à notre aveuglement collectif face aux changements climatiques.
Artiste visuelle, Joan Sullivan privilégie davantage les approches non visuelles pour « voir » les bouleversements climatiques autrement : avec nos corps et non seulement avec nos yeux.
*Le Projet Filet s’adresse à de jeunes adultes de 16 ans et plus qui font le choix volontaire de retourner en formation dans le but d’acquérir les préalables nécessaires afin de poursuivre leurs études dans un domaine qui rejoint leurs intérêts et leurs aptitudes. Le Musée du Bas-Saint-Laurent accueille des groupes de façon régulière depuis 2019.
Corolles radicantes
Dans la salle Premier Tech, en lien avec l’exposition Sociochimie. L’intangible qui nous relie, découvrez le volet sonore de l’œuvre Corolles radicantes de Sarah Seené par Coppélia LaRoche-Francoeur, accompagnée d’audiodescriptions des photographies par Sarah Seené.
Invitée par Sarah Seené, Coppélia LaRoche-Francoeur a développé des pièces musicales qui interprètent chacune des photographies tirées de la série Corolles radicantes. Elle a ciblé les différents points d’intérêt des photographies, puis elle les a associés, à travers un code qu’elle a développé, à des sons et à des paramètres sonores desquels découlent les pièces musicales.
Cette nouvelle interprétation de l’image rend accessible d’une façon inusitée la série Corolles radicantes que Sarah Seené souhaite notamment rendre accessible au public malvoyant et aveugle.
Entrée gratuite. Bar payant sur place.