(Alexandre D’Astous)-En marge de l’annonce du gouvernement du Québec de lundi à propos de la deuxième période d’inscription à l’Initiative ministérielle visant à soutenir les agriculteurs qui adoptent de meilleures pratiques agroenvironnementales, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) annonce un partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation afin d’offrir, de développer et mettre en oeuvre une offre structurée de formation continue en agroenvironnement en collaboration avec les partenaires du secteur.
Les formations offertes viendront parfaire les connaissances des producteurs agricoles en regard des cinq objectifs du Plan de développement durable (PAD) qui visent à :
- • Réduire l’usage des pesticides et leurs risques pour la santé et l’environnement;
- • Améliorer la santé et la conservation des sols;
- • Améliorer la gestion des matières fertilisantes;
- • Optimiser la gestion de l’eau;
- • Améliorer la biodiversité.
Le virage doit s’accélérer
« Il n’y a pas de doute que le virage vers une agriculture durable doit s’accélérer, et la formation est une des clés pour y arriver. Ce nouveau parcours de formation de l’ITAQ permettra aux producteurs d’approfondir leur connaissance d’enjeux comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation aux changements climatiques, l’appropriation des technologies numériques soutenant l’innovation et la valeur agroéconomique des pratiques mises en oeuvre.
Notre gouvernement reconnaît les efforts de l’industrie et est fier de bonifier la rétribution versée aux producteurs qui choisissent de parfaire leurs connaissances en agroenvironnement pour, ultimement, adopter des pratiques novatrices et saines », lance le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.
Une formation pour attendre les cibles
Ainsi, les formations proposées permettront aux personnes qui les suivront d’acquérir des connaissances et de s’approprier des pratiques agroenvironnementales contribuant à l’atteinte des cibles du PAD.
« À titre de coordonnateur des activités de formation, l’ITAQ s’est associé à plusieurs maisons d’enseignement ainsi que d’autres partenaires du milieu. En acceptant cette responsabilité, l’Institut contribue à soutenir les producteurs agricoles de l’ensemble de la province dans l’adoption de pratiques agroenvironnementales responsables et performantes tout en répondant aux préoccupations des acteurs du monde agricole et des Québécois », déclare la directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, Aisha Issa.
Inscriptions amorcées
Les producteurs peuvent déjà s’inscrire aux premières formations disponibles et peuvent le faire à partir du site de la Formation continue de l’ITAQ dans la section Plan d’agriculture durable qui les dirigera vers les formations du parcours. La majorité des celles-ci sont offertes à distance pour en favoriser l’accès au plus grand nombre.
À ce jour, les formations sont offertes par l’ITAQ, les Cégeps d’Alma, de Lévis et de Victoriaville, ainsi que d’autres acteurs tels : la SOFAD, AGRIcarrières et AGEO-Club.
D’autres maisons d’enseignement et d’autres acteurs en formation de l’ensemble de la province se joindront à l’ITAQ dans les mois qui viennent afin de bonifier l’offre actuelle. L’objectif de l’ITAQ est d’offrir une formation diversifiée avec le plus grand nombre de collaborateurs possible, en provenance de toutes les régions du Québec, dans tous les volets visés par le PAD.
Plus de renseignements sur les formations offertes, dans le cadre du parcours de formation PAD, sont disponibles sur le site de la Formation continue de l’ITAQ en utilisant le lien suivant : Plan d’agriculture durable ITAQ ou sur le site Internet de l’Institut au www.itaq.ca/Plan. Pour plus de renseignements concernant le Plan d’agriculture durable 2020-2030, suivre le lien ci-après : www.quebec.ca/agriculturedurable.
Photo : La directrice générale de l’ITAQ, Aisha Issa, a pris la parole lors de l’annonce ministérielle où 29 millions $ seront versés pour récompenser les pratiques d’agriculture durable au Québec. (Photo courtoisie)