(Alexandre D’Astous) L’organisme L’Autre Toit du KRTB soulignait ses 25 années de présence dans sa communauté le 12 mai dernier.
L’objectif premier de la ressource est de venir en aide aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants. Au fil de ces années, 2292 femmes et enfants y ont trouvé refuge, totalisant 55?112 jours en hébergement et près de 39?000 services externes rendus.
Mais au-delà des chiffres, l’ouverture de cette soirée s’est déroulée sur un témoignage empreint d’émotion. La présentation d’une femme ayant eu recours aux services a donné le ton à la soirée, en mettant en lumière les difficultés, les embûches, les découragements qu’une situation de violence peut faire vivre. Mais le plus important, c’est le message d’espoir que oui, il est possible de sortir du cercle de la violence. « Et non, il ne faut pas avoir honte de cette situation », soulignait-elle.
Travailler en collaboration
Cette soirée a également réaffirmé l’importance de travailler en étroite collaboration avec les partenaires, qu’ils soient issus des milieux communautaire, policier, judiciaire, de l’éducation ou encore de la santé et des services sociaux. Il a été nommé que, en plus de la collaboration, c’est en faisant preuve d’ouverture et en acceptant d’adapter ses pratiques que nous pouvons réellement faire une différence, voire sauver des vies.
La rétrospective des années passées a démontré l’évolution d’un projet qui s’est imposé à force de courage et d’énergie pour faire de la maison L’Autre Toit du KRTB ce qu’elle est aujourd’hui : une équipe forte comptant 13 employées régulières, 8 sur appel, et offrant des services 24 h/24, 7 j/7 et 365 j/année. Ainsi, au cours de ces années, ce sont 144 travailleuses qui ont œuvré dans l’organisme.
La prestation musicale au violon de Léa Yang Jun Bérubé a su agrémenter le repas qui regroupait près de 130 convives de différents milieux.
Cette soirée a également permis de voir que l’organisme continue de diversifier ses actions dans la communauté en bonifiant l’offre de services externes, entre autres par l’ouverture d’un point de service à Rivière-du-Loup et en amorçant le programme « Milieux de travail alliés » dans des entreprises de la région.