(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, et la porte-parole du Bloc Québécois en matière de Travail, Emploi, Développement de la main-d’œuvre et Inclusion des personnes en situation de handicap, Louise Chabot, se réjouissent de la décision rendue par le Tribunal de la sécurité sociale du Canada qui invalide certaines dispositions de la Loi sur l’assurance-emploi jugées discriminatoires envers les femmes qui ont perdu leur emploi pendant ou après un congé de maternité.
Selon les règles actuelles, une mère qui perd son emploi pendant son congé de maternité ou peu de temps après son retour au travail, ne peut cumuler le nombre d’heures nécessaires pour se qualifier à des prestations d’assurance-emploi. Le Bloc Québécois réclame depuis plusieurs années une réforme en profondeur qui permettrait à un plus grand nombre de travailleuses et de travailleurs, incluant les femmes en congé de maternité, d’avoir accès à l’assurance-emploi. « La réforme globale de l’assurance-emploi est un dossier majeur sur lequel nous allons continuer de talonner le gouvernement. Trop de travailleuses et de travailleurs sont laissés pour compte avec les règles actuelles. On connaît depuis longtemps les problèmes, il est temps de les régler! », commente Maxime Blanchette-Joncas.
Grande victoire pour les femmes
« Cette décision est une grande victoire pour les femmes. Il est inacceptable qu’en 2022, des femmes soient pénalisées parce qu’elles ont des enfants. Les travailleuses doivent pouvoir compter sur des prestations si elles perdent leur emploi, même si elles étaient en congé de maternité. Je tiens à saluer les travailleuses qui se sont battues pour faire reconnaître leurs droits ainsi que le Mouvement Action-Chômage (MAC) de Montréal qui a défendu leur dossier. Maintenant que le tribunal a tranché, c’est à nous, parlementaires, de travailler pour changer les règles d’admissibilité à l’assurance-emploi. Il faut mettre fin dès maintenant à cette situation discriminatoire qui a des impacts économiques importants sur les femmes et leurs familles », déclare Louise Chabot.
Photo: Maxime Blanchette-Joncas (Photo courtoisie)