Plus d’un an après le début de la crise sanitaire, le télétravail est devenu une réalité constante pour grand nombre de travailleurs québécois et l’Est-du-Québec n’en fait pas exception.
Réunis en séance de travail le 19 avril dernier, plusieurs représentants des différents syndicats affiliés à la FTQ sur le territoire ont été informés et ont pu échanger sur la question sous divers angles, que ce soit juridique, logistique, organisationnel et autre. Tous arrivent à la conclusion que le télétravail survivra, du moins en partie, à la crise, ce qui pose un certain nombre de défis. C’est pourquoi il a été décidé de former une table de travail spécifiquement dédiée à cet enjeu.
Plus de 50% des emplois de bureaux et de professionnels en télétravail
« On estime que plus de 50% de nos membres qui travaillent dans des emplois de bureaux et de professionnels sont en télétravail. Ça apporte des avantages et des inconvénients et nous désirons réfléchir à des principes et des balises qui pourraient permettre de faire du télétravail un réel avantage, tant pour les travailleurs que pour les employeurs » mentionne Roger Harvey, président du CRFTQ.
Selon le conseiller régional de la FTQ Yves-Aimé Boulay, il y a des possibilités qui s’offrent à la région avec le télétravail et il est important de les saisir, mais pas au détriment des travailleuses et travailleurs : « ça peut être aidant pour contrer la pénurie de main d’oeuvre dans certains secteurs et même pour attirer du monde à venir s’établir ici à partir du moment où ils peuvent télétravailler, mais il faut tenir compte de leurs besoins et créer un environnement favorable. C’est ce sur quoi on veut plancher avec la table de travail et on n’exclut pas la possibilité d’y ajouter des membres des milieux socio-économique et politique. L’Est-du-Québec comme capitale du télétravail ? Pourquoi pas ! »
Le CRFTQ Bas-St-Laurent, Gaspésie Îles-de-la-Madeleine représente l’ensemble de ses 12 000 affiliés sur son territoire dans tous les secteurs d’activités.
Photo: Le télétravail est une réalité de plus en plus présente dans la région. (Photo Unsplash)