(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a remis jeudi son mémoire sur le redécoupage électoral à la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales.
Le mémoire a été produit en réponse à la proposition de redécoupage présentée le 29 juillet dernier par la Commission, et dans laquelle on suggère d’éliminer la circonscription d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia.
« Aujourd’hui, je suis très fier du mémoire qu’on présente à la Commission. Il est le résultat d’une réflexion approfondie et démontre en quoi la suppression d’une circonscription dans l’Est-du-Québec serait nuisible aux intérêts non seulement de notre région, mais de toutes les régions ressources du Québec. Comme mes collègues du Bloc Québécois, je maintiens que le statu quo dans l’Est-du-Québec est la seule option qui doit être envisagée », avance Maxime Blanchette-Joncas.
Un député, c’est plus qu’un vote
« Il est important de comprendre qu’un député, c’est plus qu’un vote à la Chambre des communes. C’est aussi une panoplie de services de proximité rendus via les bureaux de circonscription à des citoyens qui ont souvent été abandonnés par la machine gouvernementale fédérale. C’est un facilitateur qui joue un rôle instrumental dans la réalisation de projets économiques, communautaires et sociaux. C’est aussi un chien de garde qui s’assure qu’on ne se laisse par marcher sur les pieds ! », ajoute le député bloquiste.
« Alors que le processus de consultations publiques tire à sa fin, je suis content d’avoir participé à la mobilisation de tout le Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie contre ce redécoupage proposé. Je suis persuadé que la Commission a bien entendu les arguments que la population et les élus de l’Est-du-Québec lui ont présentés lors des audiences publiques et dans leurs mémoires. Il reste désormais à voir si elle prendra la décision de protéger la représentation électorale de notre région à la Chambre des communes », conclut le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.
Photo : Maxime Blanchette-Joncas avec son mémoire. (Photo courtoisie)