(Alexandre D’Astous)-Le député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, accueille avec enthousiasme la confirmation d’une participation fédérale de 2,5 M$ pour la création d’une station de recherche en acoustique marine dans l’estuaire du Saint-Laurent.
L’Institut des sciences de la mer (ISMER) et Innovation maritime (IMAR) pilotent ce projet, en collaboration avec, Multi-Électronique (MTE), OpDAQ Systèmes et de nombreux armateurs. Le gouvernement québécois y verse pour sa part 1,5 M$. Les travaux étalés sur trois ans totalisent plus de 5,7 M$.
Les nouvelles installations comprendront des hydrophones ancrés au sol marin, reliés à des bouées de télécommunication au large de Rimouski. Elles permettront de capter les bruits de navigation et de contribuer à trouver des solutions pour réduire l’impact de ces sons sur l’environnement marin, dans le cadre du programme fédéral Initiative pour des navires silencieux.
Position privilégiée de la région
« Ce projet vient confirmer que le Bas-Saint-Laurent occupe une position privilégiée en recherche maritime appliquée non seulement ici, mais à travers le monde. Comme député, j’ai eu l’occasion d’échanger avec le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, de la pertinence de ce projet. Je me réjouis qu’il ait accordé une attention particulière à ce dossier, qui entraînera des retombées importantes dans le domaine du transport maritime et sur les mammifères marins, comme les bélugas », se réjouit le député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Voie maritime, Maxime Blanchette-Joncas.
Collaboration avec la France
À ce dernier propos, il faut souligner que nos scientifiques partageront les données recueillies dans le chenal laurentien avec des collègues français. Cette innovation constitue également une première internationale. De plus, tout cela servira aux architectes navals et aux armateurs à concevoir des navires produisant moins de perturbation sur l’écosystème, notamment sur les cétacés qui fréquentent les eaux du fleuve.
« L’acquisition de nouvelles connaissances sur le bruit généré par le transport maritime constitue un enjeu important pour la protection des mammifères marins du Saint-Laurent. Les données issues de la nouvelle station de recherche acoustique marine permettront de développer des solutions concrètes pour atténuer les impacts sonores et favoriser une cohabitation durable dans cet écosystème pourvu d’une biodiversité marine exceptionnelle, tout en permettant à l’UQAR-ISMER et à Innovation maritime de développer une expertise et une relève de pointe uniques au Canada », expliquent les directeurs de l’ISMER-UQAR et d’Innovation maritime, Guillaume St-Onge et Sylvain Lafrance.
Photo: Maxime Blanchette-Joncas (Photo courtoisie)