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Le développement durable des pêches et de l’aquaculture nécessite un appui accru du fédéral

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(Alexandre D’Astous)-Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, a tenu à souligner les priorités du Québec en marge de la rencontre du Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture (CCMPA), qui a eu lieu à Winnipeg les 28 et 29 novembre.

Le ministre rappelle que le développement économique durable des pêches et de l’aquaculture constitue une priorité pour le gouvernement et qu’il souhaite un appui financier accru du gouvernement fédéral pour soutenir adéquatement ce secteur.

« En plus de contribuer à l’accroissement de l’autonomie alimentaire, le secteur aquacole possède les atouts nécessaires pour jouer un rôle de vecteur de croissance important pour l’économie de toutes les régions du Québec. À cette fin, nous souhaitons un soutien du gouvernement fédéral pour l’adoption de technologies de production propres minimisant l’impact sur l’environnement afin d’aider les entreprises à augmenter de manière considérable leur production. Concernant la pêche au sébaste, le maintien de la part historique du Québec dans cette pêcherie contribuera à la croissance du secteur des pêches ainsi qu’à la vitalisation de nos régions côtières », déclare le ministre André Lamontagne.

Pêche au sébaste

Par ailleurs, au sujet de la pêche au sébaste, le ministre réitère qu’il est primordial, pour l’industrie des pêches ainsi que pour les pêcheurs du Québec, que le ministère des Pêches et des Océans du Canada respecte les parts historiques du Québec et consulte les provinces avant de prendre sa décision quant à la réouverture de cette pêche. La reprise de la pêche commerciale au sébaste doit permettre de développer une industrie durable et prospère dont bénéficieront toutes nos régions côtières.

Doubler la production aquacole

Le Plan d’action ministériel pour l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec 2018-2025 vise notamment à doubler d’ici 2025 le volume de production aquacole, afin de le faire passer de 1 600 tonnes à plus de 3 200 tonnes. Plusieurs projets piscicoles d’envergure impliquant l’utilisation de technologies avancées sont en développement au Québec.

Finalement, le gouvernement du Québec continuera d’assumer pleinement ses responsabilités et ses compétences en matière de gestion des espèces aquatiques tout en mettant en œuvre ses propres outils de lutte contre les espèces aquatiques envahissantes. Il entend poursuivre sa collaboration avec les autres gouvernements en continuant de partager les meilleures pratiques et en faisant valoir la mise en place de ses propres outils.  

Photo : Le ministre André Lamontagne. (Photo Alexandre D’Astous)

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