(Alexandre D’Astous)-L’Association des établissements privés conventionnés (AEPC) prend acte de la mise à jour économique présentée par le ministre des Finances, qui propose une fois de plus un financement insuffisant pour les établissements privés conventionnés (EPC), qui continuent de lutter pour maintenir la qualité de leurs services et la pérennité de leurs structures.
Si cette mise à jour aborde la question de l’accroissement des dépenses dans le secteur de la santé, elle omet toutefois de répondre à cette problématique.
Les EPC, qui représentent 20 % de l’hébergement en CHSLD au Québec, font face à une réalité financière de plus en plus difficile. Bien qu’ils assurent des soins de qualité à environ 7 500 résidents, l’absence de réajustement adéquat des financements a un impact direct sur leur capacité à répondre aux exigences des milieux de vie. Les dépenses ont augmenté bien au-delà des augmentations budgétaires allouées, ce qui compromet la viabilité à long terme de ces établissements essentiels.
Un modèle qui a fait ses preuves
« Le modèle des EPC a fait ses preuves depuis plus de 65 ans et il constitue un pilier du système d’hébergement de longue durée au Québec. Toutefois, ce modèle ne pourra perdurer sans un financement juste et adapté à la réalité actuelle. Le gouvernement doit reconnaître l’effort financier considérable déployé par les EPC, tout en faisant face à des coûts croissants et à une pression constante sur la main-d’œuvre », affirme Annick Lavoie, directrice générale de l’AEPC.
L’AEPC réitère que l’absence de financement accru met à risque plusieurs établissements privés conventionnés, exacerbant ainsi la fragilité du système d’hébergement pour les aînés au Québec.
Photo : Annick Lavoie (Photo courtoisie AEPC)