(Alexandre D’Astous)-À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes ce lundi 8 mars, le nouvel exécutif de Québec solidaire dans Rivière-du-Loup-Témiscouata aborde les enjeux féministes centraux pour la région.
Le Comité de coordination de Québec solidaire pour la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata se compose de Goulimine Cadôret de Lejeune, Porte-parole, Audrey Paquet de Saint-Marc-du-Lac-Long, Responsable des communications, Pierre-Erik Isabelle de Rivière-du-Loup, Secrétaire, Alexandra Zawadzki-Turcotte de Notre-Dame-des-Neiges, Coordonnatrice et Nancy Beaulieu de Sainte-Rita, Trésorière et représentante officielle au DGEQ.
« Chaque jour, des milliers de femmes contribuent au bien-être collectif. Proches aidantes, aide-soignantes, infirmières, docteures, intervenantes, travailleuses sociales, avocates, éducatrices et enseignantes composent la plus grande part des travailleuses essentielles dont on parle tant en ce moment. Mais qu’en est-il du bien-être des femmes ? », s’interrogent les membres du comité.
« Québec solidaire appuie les luttes féministes chaque jour de l’année. Les enjeux ne manquent pas. Au travail, dans la rue ou dans les foyers, il est plus que temps de cultiver la reconnaissance, le respect et la dignité des femmes. Cette année, plus que jamais, les travailleuses des services publics effectuent un travail essentiel dans des conditions intenables. Nous ne cessons de presser le gouvernement de la CAQ d’arrêter de faire la sourde oreille face à leurs revendications syndicales. Permettons-leur de prendre soin de nos malades, de nos enfants et de nos aînés dans des conditions dignes », commente la responsable des communications, Audrey Paquet.
Le comité de coordination rappelle qu’une femme sur trois sera victime d’au moins une agression à caractère sexuel au cours de sa vie. Dans 96.8% des cas, les agresseurs sont des hommes. Seul 0.3% des agressions sexuelles se soldent par une condamnation au tribunal. « Il faut que cela cesse. Le respect des femmes, c’est aussi le respect d’un consentement libre, authentique et éclairé. Avec la pandémie, le nombre de féminicides augmente catastrophiquement au Québec. On en compte cinq déjà depuis le début de l’année. De plus en plus isolées, les femmes qui en ont besoin peinent à trouver l’aide qui leur est due. Les violences faites aux femmes ne doivent pas rester taboues. Éduquons nos garçons à respecter nos filles. Offrons outils et supports à celles qui en ont besoin », indique-t-on dans un communiqué.
*Si l’on ressent un malaise face au comportement agressif d’un proche. Appelons au 1 (800) 363-9010 où un soutien est disponible 24h/24 et 7 jours/7. Notons que, malgré la pandémie, le CALACS du KRTB, les centres de femmes de chacune de nos MRC et les maisons d’hébergement maintiennent leurs services.