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(Alexandre D’Astous)-Le comité « Le pont de la 20, ça tient pas debout » demande une rencontre avec la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata (incluant Les Basques), Amélie Dionne.
« Nous souhaiterions discuter du projet de prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski (secteur Bic), incluant évidemment le pont qui enjamberait la rivière des Trois-Pistoles. Dans ce dossier, la transparence est pour nous essentielle pour la suite des choses. Nous présumons que c’est également le cas pour vous », mentionne le comité dans sa demande acheminée à la députée.
« Lors de notre rencontre avec vous, nous souhaiterions obtenir plus d’informations au sujet de certains enjeux. En effet, plusieurs questions demeurent encore sans réponse pour nous. Voici une liste non exhaustive de ces préoccupations, d’abord transmise à votre bureau le 6 avril dernier dans un communiqué de presse émis par notre groupe », poursuit-on.
1. Une étude géotechnique concernant le sol aux abords de la rivière des Trois-Pistoles a été réalisée il y a plus de 10 ans. Nous souhaitons obtenir l’information caviardée contenue dans cette étude rendue publique par l’intermédiaire d’une demande d’accès à l’information.
2. Un important glissement de terrain est survenu en novembre 2012 sur le chantier du pont de la rivière Verte à l’Isle-Verte. Nous souhaitons obtenir toute la documentation (analyses des causes, études géotechniques, analyses et calculs des dépassements de coûts et des délais occasionnés, etc.) à ce sujet puisque, tel que mentionné dans l’étude d’impact environnemental du ministère des Transports du Québec en 2006, le chantier de la rivière des Trois-Pistoles est beaucoup plus vaste et risqué.
3. Plusieurs résidents de Notre-Dame-des-Neiges ont déjà perdu leur approvisionnement en eau potable alors que les travaux de construction du pont ne sont pas encore réellement entamés. Le ministère des Transports du Québec a par ailleurs entrepris des travaux qui ont été catastrophiques pour le lit de la rivière des Trois-Pistoles et les poches des contribuables. Nous souhaitons obtenir du MTMDQ les analyses et les études sur le scandale du bris de service d’eau potable causé par la construction des amorces du pont de l’autoroute 20 en 2012. Certains citoyens n’ont même jamais été dédommagés et en subissent encore les conséquences.
4. Avec l’évolution de la science climatique au cours des dernières décennies et toutes ces informations à éclaircir, « Le pont de la 20, ça tient pas debout » exige la tenue d’un nouveau BAPE pour faire la lumière sur le projet de pont.
Nous souhaiterions vous rencontrer aux abords de la rivière des Trois-Pistoles afin de prendre connaissance ensemble des lieux qui seraient détruits par l’éventuel pont de l’autoroute. En cas de mauvais temps, nous pourrions tenir la rencontre en deux temps, d’abord à l’intérieur puis aux abords de la rivière.
Photo Alexandre D’Astous
