(Un texte d’Alexandre D’Astous/Journal L’Horizon)-Le comité Sauvons L’Héritage entend continuer de mettre de la pression sur le gouvernement du Québec qui tarde à faire connaître sa décision concernant les travaux de 5 M$ nécessaires à la remise à niveau du navire Héritage 1.
Une marche citoyenne aura d’ailleurs lieu ce samedi à Trois-Pistoles. « Le départ se fera à 13 h de l’église. On espère avoir le plus de monde possible pour démontrer que la Traverse est un service essentiel dans nos communautés. On veut soutenir nos commerçants et les employés de la compagnie de navigation des Basques. Nous avons dit que nous serions présents advenant l’absence de réponse au 31 janvier et nous serons là. Nous serons solidaires des employés », commente le porte-parole du comité, Guillaume Legault.
Les délais pour permettre au navire de rentrer en cale sèche pour les travaux sont de plus en plus serrés pour que le bateau soit prêt pour la prochaine saison. « Le temps presse sérieusement dans ce dossier. Les impacts négatifs se font déjà sentir. La Compagnie de navigation des Basques a refusé des réservations de groupes d’Européens ne sachant pas si la Traverse serait en fonction. Il faut éviter de perdre les employés qui pourraient être tentés de regarder ailleurs face à l’incertitude. En novembre, le temps pressait déjà. Le ministère a pris une décision sur la base d’informations erronées. Il est grand temps de corriger le tir », précise M. Legault, qui refuse cependant d’établir une date butoir pour maintenir la saison 2020. « C’est la Compagnie de navigation des Basques qui peut répondre à cette question ».
Le député Tardif confiant
Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif, a émis un communiqué de presse jeudi soir: « Le dossier de l’aide financière au traversier Trois-Pistoles – Les Escoumins se doit d’être complet avant de franchir l’étape finale du dépôt au Conseil des ministres. Je préfère avoir une solution bien ficelée et globale pour notre région plutôt que d’avoir une décision précipitée pouvant amener une décision incomplète ou mal attachée avec le milieu. J’ai été informé que des documents ont été déposés récemment suite au questionnement des experts ».
« Je fais pleinement partie de ce gouvernement à qui j’ai demandé de trouver une solution à ce dossier très complexe qui n’a jamais été réglé par les années passées. Cette situation perdure depuis des années et nous souhaitons trouver une façon durable de résoudre cette question », de conclure le député, qui n’émettra aucun autre commentaire à ce sujet tant que le dossier ne sera pas terminé.