(Alexandre D’Astous)-L’Association québécoise de défense des
droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), qui représente plus de
26 000 personnes aînées québécoises, est choquée de constater que les personnes
aînées soient si peu considérées dans les engagements des candidats aux
élections municipales.
Malgré la pandémie et ses impacts sur les aînés, les candidats qui tenteront
d’accéder à la mairie le 7 novembre prochain ne semblent pas préoccupés par la
réalité et les enjeux que vivent les personnes aînées. L’AQDR et ses sections
locales ont fait parvenir des recommandations concrètes et réalisables à
l’ensemble des candidats afin que ceux-ci puissent s’engager auprès des
personnes aînées.
Les enjeux de 20% de la population occultés
Après avoir consulté les plateformes de candidats à la mairie dans les grandes
villes du Québec, l’AQDR a malheureusement constaté que plusieurs candidats
n’abordent jamais les enjeux touchant les personnes aînées alors qu’ils
représentent près de 20 % de la population. « Après le drame vécu par nos
aînés durant la pandémie de COVID-19, il est inadmissible que les aînés ne
soient toujours pas considérés lorsque vient le temps de réfléchir et de
proposer de nouvelles politiques publiques. À quoi sert une campagne électorale
si ce n’est pas pour proposer des solutions afin d’améliorer le sort de ses
concitoyens ? », s’est questionné le président de l’AQDR, Pierre Lynch.
« Nous demandons aux personnes aînées qui iront aux urnes dimanche de réfléchir
au manque d’engagements de la part de leurs candidats et candidates. Ce
désintérêt face aux enjeux touchant les aînées nous déçoit profondément. Malgré
cela, nous nous engageons à continuer nos actions et à rencontrer le plus grand
nombre de maires et mairesses à la suite de l’élection du 7 novembre prochain
afin de les sensibiliser aux enjeux que vivent les personnes aînées et de
réitérer nos recommandations pour soutenir les plus vulnérables », a conclu
Pierre Lynch.