(Alexandre D’Astous) – À la suite de l’appel de projets lancé par le Marathon de la création plus tôt ce printemps, le festival dévoile l’identité des cinq artistes retenues pour participer à la résidence de création qui aura lieu pendant l’événement, les 7 et 8 juillet, dans cinq lieux de Trois-Pistoles.
Il s’agit de :
- Élise Bergeron, de Montréal : En tant qu’interprète, chorégraphe et enseignante, elle place le travail somatique, sensible et énergétique au cœur de sa démarche. Depuis plus de 10 ans, elle collabore avec la compagnie Danse Carpe Diem/ Emmanuel Jouthe, avec laquelle elle développe une approche du public à l’échelle de proximité, en brisant les contextes de présentation habituels.
- Sonia Bustos, de Montréal : Artiste de la scène d’origine mexicaine, elle est basée à Tiohtiá:ke / Montréal. Ses intérêts sont fortement liés à l’engagement sociopolitique et à la reconnaissance du travail créatif de l’interprète. Sonia axe sa recherche artistique sur des perspectives féministes, la troisième racine en Amérique latine, la mémoire, la théâtralité et le partage avec le public.
- Laurence Dufour, de Cap-Chat : Diplômée en 2014 du département de danse de l’Université du Québec à Montréal, elle s’intéresse particulièrement au corps comme lieu sensible et perméable. Après cette formation, elle travaille comme interprète à la fois avec des chorégraphes émergentes (Ariane Dessaulles, Andrea Peña) et avec des artistes bien établies (Caroline Gravel, Danièle Desnoyers, Catherine Lavoie-Marcus).
- Lucy Fandel, de Montréal : Artiste de danse et médiatrice culturelle à Tiohtià:ke / Montréal, Lucy a grandi à Concord au Massachusetts, et à Beaulieu-sur-Mer en France, avant d’étudier la danse et la sociologie à l’Université Concordia. Elle aime les lieux où l’eau et le vent circulent à grand courant. Par la chorégraphie, la performance, l’enseignement et l’écriture, elle explore comment se connecter à la poésie du mouvement, en nous-mêmes et dans le monde qui nous entoure.
- Hélène Messier, de Montréal : Invoquant le but? et le modèle vivant, Hélène, chorégraphe et interprète, cherche à entrer dans un mode méditatif qu’elle partage avec le public. Diplômée du baccalauréat en chorégraphie à Concordia, elle base son travail de création sur l’imaginaire, le travail d’état et l’éducation somatique, créant des univers profonds, sensibles et poétiques. Ses créations ont été présentées à Short and Sweet (FTA), Danses buissonnières, Piss in the Pool et Quartiers danses. Hélène termine tout juste un processus de maîtrise à l’UQAM, étudiant la relation entre la présence attentive aux impulsions internes et l’expérience du spirituel dans sa pratique en danse but?.
Les artistes sélectionnées profiteront de l’accompagnement du danseur et chorégraphe Paul-André Fortier pendant leur résidence de création. Artiste du corps en mouvement, Paul-André Fortier explore depuis plus de quarante ans les capacités expressives du corps à titre de danseur et de chorégraphe. Il remporte le Grand Prix de la danse de Montréal en 2019. Il est résident de Cacouna.
Les artistes se verront attribuer un lieu de création par tirage au sort. Les lieux de travail proposés sont la Cantine D’Amours, La Maison le Puits, La Grosse bleue (grange derrière la Boucherie Centre-Ville) ainsi que le Cheval noir, plus un lieu surprise.
Photo: La créatrice de l’événement, Soraïda Caron. (Photo courtoisie Yvan Couillard)