(Alexandre D’Astous)-Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis tend la main aux conseils d’établissement des écoles des Centres de services scolaires des Monts-et-Marées et des Phares.
En effet, dans une lettre envoyée à chacune des présidences des conseils d’établissement, il déplore l’avancement de la négociation actuelle et les demandes du gouvernement. On peut lire dans cette lettre que « le gouvernement propose, entre autres, de pouvoir changer les enseignantes et les enseignants d’un groupe à l’autre en cours d’année, de retirer des cotes aux élèves en difficulté pour pouvoir augmenter le nombre d’élèves par groupe. »
Revaloriser la profession
« En pleine pénurie de personnel, il faut envoyer un signal clair à la signature de cette convention collective. Nous souhaitons revaloriser la profession enseignante et l’école publique et cela passe par l’amélioration de la qualité des services. Comme plusieurs conditions d’apprentissage des élèves sont dans notre convention collective, soutenir les profs, c’est soutenir un service de qualité pour nos enfants! »
Dans sa lettre, le syndicat rappelle que sa principale demande est l’amélioration de la composition des groupes. Les enseignantes souhaitent qu’un règlement de négociation passe par une composition de la classe qui reflète les élèves qui la composent. Il voudrait, par exemple, qu’on tienne compte des élèves qui ont des plans d’intervention et des échecs en français et/ou en mathématique pour mettre le bon nombre d’élèves par groupe.
Des services de meilleure qualité
« L’objectif est que les services dispensés dans les écoles deviennent de meilleure qualité et que le nombre d’élèves par groupe soit cohérent avec leurs besoins. Nous souhaitons nous unir avec les parents pour la défense des intérêts des enfants qui nous sont confiés », conclut le président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis, Jean-François Gaumond.
Photo : Les enseignants ont tenu une grève le 6 novembre au matin. (Photo Facebook)