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Les mères de Trois-Pistoles montent au front

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(Alexandre D’Astous)  Les mères, grands-mères, et leurs alliés de Trois-Pistoles et des Basques montent au front. Elles passent à l’action pour protéger l’avenir de leurs enfants de la crise climatique, notamment en s’opposant au pont pour le prolongement de l’autoroute 20.

« Nous sommes mères et nous sommes en colère. À partir de maintenant, nous nous levons pour nos enfants. Nous ne resterons pas les bras croisés devant l’inaction de nos dirigeants face aux bouleversements climatiques et sociaux. Nous exigeons d’eux qu’ils affrontent immédiatement les menaces auxquelles nous faisons face, et qu’ils assument leurs responsabilités pour protéger le vivant », a lancé la porte-parole du groupe, Isabelle Moffet.

C’est dans cette optique qu’une cellule de Mères au front s’est créée à Trois-Pistoles, afin que les femmes du territoire puissent faire entendre leurs voix par des actions militantes variées, parfois dérangeantes, mais toujours guidées par des valeurs de bienveillance, de solidarité et de respect.

Une voie commune

Ces Mères au front uniront leurs voix aux divers groupes et actions de la région, afin d’être plus fortes et mieux représentées dans les divers dossiers primordiaux qui touchent les enfants, la justice sociale et environnementale, le territoire, et l’avenir de tous.

La cellule pistoloise, ayant pour fondatrices Isabelle Moffet, Julie Sylvain, Julie Archambault et Iléana Gutnik, rejoint donc le mouvement national de Mères au front en se structurant autour des principes fondateurs de l’organisation, soit la décentralisation, la diversité et l’inclusion, ainsi que la non-violence et la non-commercialisation.

Sauvegarde de la rivière Trois-Pistoles

Mères au front – Trois-Pistoles auront comme dossier primordial pour débuter leur « révolution sensible » la sauvegarde de la rivière Trois-Pistoles, pour laquelle elles se soulèveront dans les prochaines semaines.

« Pour les Mères au front – Trois-Pistoles, le pont de la 20 au-dessus de la rivière, c’est tout simplement impensable en 2024. Il est temps de mettre le projecteur sur des solutions alternatives, et nous le ferons entendre », lance-t-on.

Mères au front – Trois-Pistoles demandera aux dirigeantes et ministres associées à ce dossier des rencontres et des espaces d’écoute et de discussion.

Photo: L’organisme souhaite la protection de la rivière Trois-Pistoles. (Photo Facebook Mères au front)

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