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Les priorités en éducation de Bernard Drainville décriées

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(Alexandre D’Astous)-La responsable de Québec solidaire en matière d’éducation, Ruba Ghazal, déplore que les priorités annoncées ce jeudi matin par le ministre Bernard Drainville s’apparentent davantage à une liste d’épicerie qu’à une vision claire en éducation. Elle souligne qu’il y a un grand absent dans son annonce : les conditions de travail dans le réseau scolaire.

« Après trois mois de silence, Bernard Drainville a sorti tambours et trompettes pour nous présenter une petite liste d’épicerie. Le ministre ne sait pas combien d’argent va être investi dans son plan et il est incapable de dire combien de profs manquent actuellement dans le réseau. C’est de l’amateurisme. Après trois mois comme ministre de l’Éducation, Bernard Drainville n’a pas fait la démonstration qu’il a une vision claire pour assurer la réussite de nos enfants : pour le moment, il échoue au bulletin », déclare Ruba Ghazal.

Rien sur les conditions de travail

« Il y a un grand absent dans l’annonce de ce matin : les conditions de travail dans le réseau scolaire. Comment le ministre compte-t-il assurer la réussite de nos élèves sans profs et sans orthopédagogues pour soutenir nos enfants? C’est de la pensée magique de croire qu’on peut mettre fin à la pénurie de personnel dans nos écoles sans améliorer les conditions de travail. Ça devrait être la priorité numéro un du ministre s’il veut réellement embaucher plus de ressources », ajoute la députée solidaire.

Projets particuliers

« Je suis d’accord avec Bernard Drainville sur une chose : que des élèves du programme régulier disent qu’ils sont en “rien”, c’est inacceptable. Les projets particuliers, ça ne devrait pas être l’exception, ça devrait être la norme. Mais soyons réalistes : tant qu’on va continuer d’imposer des frais exorbitants et une sélection pour ces programmes, beaucoup de jeunes en seront privés alors qu’ils en auraient besoin pour rester motivés à l’école. Si le ministre est sérieux, il doit absolument aller au fond du problème et rendre les programmes particuliers gratuits et ouverts à tout le monde », martèle Mme Ghazal.

Revaloriser le français

« C’est très important de revaloriser l’enseignement du français, mais tout ce que le ministre nous a annoncé ce matin, c’est qu’il veut trouver des pistes de solutions pour freiner le déclin du français écrit. Comment M. Drainville compte-t-il s’y prendre pour y arriver? Je m’attends à ce qu’il propose rapidement des solutions plus concrètes. Chose certaine, c’est la démonstration que l’avenir du français, ça ne tient pas juste aux immigrants. Il faut valoriser le français dès l’enfance et à l’école », conclut Ruba Ghazal.

Photo : La députée Ruba Ghazal. (Photo Facebook Eve B. Lavoie)

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