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Les techniciens en information clinique doivent contribuer aux changements en santé

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(Alexandre D’Astous)-À l’annonce du Plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé par le ministre de la Santé, l’Association des gestionnaires de l’information de la santé du Québec (AGISQ) souhaite à nouveau tendre sa main au gouvernement du Québec.

Assurément, les techniciens en information clinique peuvent et doivent contribuer à assurer l’information précise et de qualité que le Plan vise à fournir à la population québécoise. Maintenant plus que jamais, la transformation radicale de la gouvernance des données de santé doit passer par une collaboration active entre l’État et les experts du milieu. 

« L’AGISQ félicite le gouvernement du Québec de faire de l’accès aux données et de la mise à jour nécessaire des technologies de l’information des socles sur lesquels viendront s’appuyer la refondation de notre système de santé et de services sociaux. Comme le disait le premier ministre cet automne, les personnes les mieux placées pour mener ce travail d’envergure, ce sont les gens sur le terrain. Les techniciens en information clinique sont ces maillons de la chaîne », déclare Alexandre Allard, président de l’AGISQ.

Quatre éléments centraux

Déjà, l’AGISQ cible quatre éléments centraux du Plan pour lesquels les techniciens en information clinique désirent être impliqués :

1. La modernisation du cadre législatif régissant l’accès aux renseignements en santé, au bénéfice des patients, des gestionnaires, des travailleurs de la santé et des chercheurs;

2. Le « grand rattrapage » et l’intégration subséquente des technologies de l’information du système de santé et de services sociaux;

3. Autonomie accrue aux différents professionnels de la santé et des services sociaux basée sur l’interdisciplinarité et le décloisonnement des professions;

4. La valorisation de la donnée pour le financement axé sur le patient, la création de valeur, la recherche et la sécurité de l’information.

Dans l’atteinte de ces importants objectifs, l’AGISQ réitère le besoin d’une réforme de la profession d’archiviste médical pour la faire évoluer vers celle de technicien en information clinique. Tant la constitution d’un ordre professionnel que la mise à jour, puis l’encadrement de la formation de base (universitaire et continue) sont ici essentiels.

Photo: Le président de l’AGISQ, Alexandre Allard. (Photo courtoisie)

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