(Alexandre D’Astous)-L’Association de la construction du Québec (ACQ) se réjouit de la décision de l’arbitre Alain Turcotte qui permet désormais l’utilisation des applications mobiles de pointage, selon certains paramètres, pour les travailleurs de la construction.
Rappelons que cet enjeu était au cœur des divergences entre les associations patronales et les syndicats lors de la dernière négociation des conventions collectives du secteur de la construction. Les parties avaient 3 mois pour s’entendre sur les modalités sans quoi le dossier devait être déféré à un arbitre de différends. Selon ces modalités, le mandat a été confié à l’arbitre Turcotte en mars 2022.
Dans sa décision, l’arbitre Turcotte explique les dispositions qui seront intégrées aux conventions collectives des secteurs IC/I 2021-2025. En résumé, une application mobile de pointage pourra dorénavant être déployée sur un appareil électronique intelligent fourni par l’employeur ou sur l’appareil électronique intelligent personnel du salarié, ce qui n’était pas permis à ce jour.
Au choix du travailleur
L’utilisation d’une telle application sera donc maintenant permise au choix du travailleur. Si le salarié refuse de l’utiliser, l’employeur devra mettre en place un moyen alternatif de pointage du temps comme une horloge de pointage ou une carte de temps papier ou électronique.
Les applications mobiles, quant à elles, ne pourront recueillir les informations personnelles des travailleurs et devront obtenir une certification de sécurité reconnue au Canada.
Pour une industrie plus productive et plus moderne
L’ACQ, qui défend la modernisation de l’industrie de la construction, est particulièrement satisfaite des avancées réalisées grâce à cette décision. L’utilisation des applications mobiles de pointage contribue à l’amélioration de la productivité du secteur, car elle permet aux entreprises de construction de réaliser des économies d’énergie et simplifie considérablement la gestion de temps.
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