(Alexandre D’Astous) Dans son livre Parler dérange, mais se taire est pire, paru le 20 avril dernier, l’auteur québécois Christian Tétreault raconte l’histoire d’Anne Gauvin, agressée sexuellement par son grand-père pendant sa petite enfance qui s’est réfugiée dans l’alcool et la cocaïne pour éloigner ses démons, avant de se résoudre au suicide et de s’en sortir grâce à un regard aimant.
Le 6 mars 1995, au bout du rouleau, sans le sou ni l’ombre d’un espoir, elle se résout au suicide au début de la trentaine. Le livre raconte ce qui l’a amenée jusque-là. C’est à ce moment qu’un regard aimant la détourne de son dessein funeste. Dès lors, Anne décide de se sortir de son propre enfer, mais aussi d’aider les autres pris dans la même spirale destructrice à faire de même. Pendant plus de 11 ans, Anne dirigera les maisons de thérapie Péladeau.
Elle a accepté de raconter son histoire pour démontrer qu’il n’y a aucun obstacle infranchissable, que tout est possible et qu’il faut toujours regarder vers l’avant.
La préface est signée par l’ex-mannequin Ève Salvail, originaire de Matane, qui a elle aussi surmonté des problèmes de dépendance.
Photo Alexandre D’Astous