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Logis-Aide des Basques forme des sentinelles en gériatrie sociale

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(Alexandre D’Astous) – Logis-Aide des Basques a été l’un des premiers organismes au Québec à former des sentinelles en gériatrie sociale pour observer certains changements dans les habitudes de vie des aînés demeurant dans leur résidence, et alerter les personnes compétentes.

« Nous avons commencé à former des gens en 2020. Dès la fin de la pandémie, nous avons recommencé à former le personnel des résidences autonomes, et dès cet automne, je veux former les membres des clubs des 50 ans et plus », indique la navigatrice en gériatrie sociale à Logis-Aide des Basques, Francine Ouellet.

Les sentinelles sont en mesure de faire la différence entre un vieillissement normal et un vieillissement pathologique, en accompagnant les aînés et leur entourage, et au besoin, en les référant vers la navigatrice en gériatrie sociale.

Un aide-mémoire

L’acronyme AINÉES AD-PLUS est un aide-mémoire précieux, et un langage commun pour faire le tour de l’état de santé et des conditions de vie d’un adulte âgé à domicile. « Il permet de repérer les indices de risque de vieillissement accéléré, de prévenir les complications liées aux problèmes de santé, et d’agir sur la majorité des déterminants de la santé pour maintenir la qualité de vie et la santé des aînés. Les sentinelles doivent porter attention à l’autonomie, à l’intégrité de la peau, à la nutrition, à l’élimination, à l’état cognitif, au sommeil, à l’accès aux services et au matériel de soins. Elles doivent aussi porter attention au domicile pour qu’il soit sécuritaire et adapté aux besoins, aux proches aidants, aux loisirs, à I’urgence d’agir et à la salubrité », précise Mme Ouellet.

Prévenir les problèmes de santé

L’objectif de la gériatrie sociale est de prévenir les problèmes de santé des personnes âgées, et ainsi leur permettre de demeurer plus longtemps dans leur foyer. « Nous travaillons beaucoup en prévention. Nous formons des sentinelles afin qu’elles gardent un œil sur nos aînés. Ce sont des personnes dans l’entourage des aînés, ou des aînés eux-mêmes. On veut les garder à domicile le plus longtemps possible », souligne Mme Ouellet, qui précise qu’il faut surtout être attentif aux changements dans les comportements.

« Nous levons un drapeau lorsque nous constatons un changement. Par exemple, si quelqu’un arrête de se laver, c’est un signe de quelque chose. À l’inverse, si on ne voit plus de vaisselle traîner, alors qu’il y en avait toujours à l’habitude, on peut se demander si la personne a arrêté de manger. Il y a beaucoup de gens qui pensent que c’est normal à 70 ans de porter des culottes d’incontinence, mais ce ne l’est pas. Ça fait partie d’un vieillissement anormal. » 

Tous les préposés à l’aide à domicile de Logis-Aide des Basques sont formés comme sentinelles en gériatrie sociale.

Photo : L’objectif est de permettre aux aînés de rester plus longtemps dans leur maison. (Photo Unsplash)

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