(Alexandre D’Astous) Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, et le porte-parole du Bloc québécois en matière de langues officielles, Mario Beaulieu, ont exprimé leur vive déception à l’égard de la décision du Canadien National (CN) de fermer les portes de son conseil d’administration aux francophones.
« Malgré le fait que l’entreprise soit soumise à la Loi sur les langues officielles et que son siège social soit à Montréal, le CN n’a pas jugé bon de nommer ne serait-ce qu’un seul francophone au sein de son conseil d’administration. Il faut s’inquiéter de l’absence complète de sensibilité du CN à l’égard du fait français, ce qui risque d’affecter directement les employés et la clientèle francophone de l’entreprise. Si la ministre des Langues officielles est sérieuse dans sa volonté de combattre le déclin de la langue française, elle doit interpeller directement le conseil d’administration pour s’assurer de la présence de francophones », a souligné Mario Beaulieu.
« Force est de constater que de plus en plus, le français devient une langue optionnelle au Canada, particulièrement chez les entreprises qui desservent le Québec et qui sont soumises à la Loi sur les langues officielles, comme c’est le cas du CN ou d’Air Canada. Malheureusement, ce genre de situation se reproduira tant qu’Ottawa refusera de laisser le champ libre à Québec dans sa volonté d’assujettir les entreprises fédérales à la loi 101 », a conclu Maxime Blanchette-Joncas.
Photo : Maxime Blanchette-Joncas en chambre. (Photo : courtoisie)