(Alexandre D’Astous)- Dans la foulée de la démission de la Gouverneure générale du Canada après un scandale concernant le climat de travail toxique à Rideau Hall, le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a plaidé et défendu les droits de tous les employés de tous les secteurs d’activités pour un climat de travail harmonieux.
Lors de la réunion du Comité des Comptes publics des Communes plus tôt aujourd’hui, le député
Blanchette-Joncas a sérieusement remis en question les réponses du Service correctionnel du Canada et de l’Agence des services frontaliers aux réprimandes exprimées par le Bureau de la Vérificatrice générale concernant le climat de travail déficient prévalant dans ces organisations liées de près à la sécurité nationale.
« Les conclusions de la Vérificatrice générale étaient accablantes et les réponses molles des hauts fonctionnaires pour y remédier m’ont laissé sur mon appétit! En 2021, il est inconcevable que des employés subissent du harcèlement, quel qu’il soit, sur leur lieu de travail. Point à la ligne! », lance d’entrée de jeu le député Blanchette-Joncas.
Pour Maxime Blanchette-Joncas, cet exercice nécessaire comporte aussi une mise en garde pour toutes les organisations : « Le droit à un climat de travail harmonieux et exempt de harcèlement ou d’intimidation dépasse la fonction publique. C’est fondamental pour tous! Je lance un appel à tous pour le respect! Patrons comme employés, le harcèlement c’est tolérance zéro! », renchérit le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques.
Vérificatrice générale
Le Bureau de la Vérificatrice générale a mené plusieurs vérifications depuis des mois pour évaluer le climat de travail dans des organisations névralgiques de la fonction publique fédérale. Les conclusions étaient si lamentables qu’elles ont été relayées au puissant Comité des Comptes publics pour en examiner plus à fond les tenants et les aboutissants.
La crise à Rideau Hall, exemple néfaste plus que probant en matière de mauvaises relations de travail, démontre la justesse de l’intervention du député et de ses collègues pour ramener à l’ordre des hauts fonctionnaires tentés de dévier des règles de base de la saine administration.
« Ce qui m’a préoccupé aujourd’hui relevait de l’administration publique fédérale. Mon message demeure cependant le même pour tout le monde, incluant les employeurs privés. Le harcèlement au travail, quel qu’il soit, c’est non! », conclut Maxime Blanchette-Joncas.
Photo: Maxime Blanchette-Joncas. (Photo courtoisie)