Accueil > Économie > Mise à jour sur le projet de lien fluvial Bas-Saint-Laurent–Charlevoix

Mise à jour sur le projet de lien fluvial Bas-Saint-Laurent–Charlevoix

Imprimer cette nouvelle Imprimer cette nouvelle

(Alexandre D’Astous)-La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, et la présidente-directrice générale de la Société des traversiers (STQ), Greta Bédard, ont annoncé ce jeudi, lors d’une mise à jour sur le projet de lien fluvial entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix, le lancement d’un appel d’intérêt en janvier 2024 qui permettra de déterminer si un autre armateur pourrait assurer, pour le compte de la STQ, les opérations et le dragage sur le site actuel de la traverse de Rivière-du-Loup.

Il s’agira de la dernière pierre retournée avant qu’une décision du conseil des ministres soit rendue concernant le lien fluvial. « À titre de députée, je dois m’assurer que la meilleure décision possible soit rendue afin d’assurer le développement économique de la région. Je m’étais engagée à ce que toutes les avenues possibles soient analysées et je tiens ma promesse. L’appel d’intérêt est la dernière pierre à retourner pour nous assurer que la décision soit profitable pour notre région. L’objectif étant d’assurer la pérennité du service de traversier entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix à long terme », commente Amélie Dionne.

Analyse préliminaire non probante

Les analyses complémentaires demandées en juin dernier par la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, portant sur les enjeux de dragages et sur la possibilité qu’un autre navire soit affecté à cette traverse, n’ont pas été probantes. Le prototype de navire adapté spécifiquement pour le présent site de Rivière-du-Loup qui a été élaboré par une firme externe a démontré que, même avec un navire à fond plat, l’opération au site actuel ne permettrait aucune bonification de service.

« Il s’agit d’un dossier important pour la région. J’entends et je comprends l’impatience des citoyens et des commerçants en attente d’une décision pour la suite des choses. Comme gouvernement responsable, nous avons le devoir d’explorer toutes les avenues possibles et l’appel d’intérêt nous permettra d’avoir toutes les cartes en main. À la suite de cet exercice, nous serons en mesure de prendre une décision en collaboration avec les partenaires du milieu. J’en profite également pour souligner le travail de la députée locale, Mme Amélie Dionne, avec qui je suis en lien constant sur cet important dossier », déclare la ministre Geneviève Guilbault.

Plus encore, le service offert présentement serait diminué, car la configuration du navire le rendrait plus vulnérable aux mauvaises conditions de navigation et l’empêcherait de naviguer dans les glaces. La STQ et la députée Amélie Dionne ont convenu que cette avenue n’était pas envisageable.

Dragage

Concernant le dragage, considérant les normes environnementales et les difficultés techniques, aucune autre méthode d’intervention ne viendrait diminuer le besoin en dragage compte tenu de l’ensablement important au site actuel et du type de sédiments dragués.

Les intervenantes ont également souligné que le dossier d’opportunité, qui vise à documenter la recherche d’un autre secteur d’exploitation sur le site de Rivière-du-Loup ou à Cacouna, est terminé. Bien qu’aucune décision n’ait été prise, Mme Bédard a soulevé plusieurs enjeux reliés aux coûts, aux problèmes d’ensablement ainsi qu’à la profondeur d’eau sur le site actuel.

« Depuis le tout début, nous voulons nous assurer d’une démarche neutre et rigoureuse qui permettra la meilleure décision possible. La STQ prend ce dossier très au sérieux et met à profit toute son expertise maritime pour conseiller le gouvernement et assurer que les données recueillies soient les plus précises possibles. Nous travaillons en étroite collaboration avec Mme Guilbault et Mme Dionne afin de nous assurer que la meilleure décision possible soit rendue », souligne Greta Bédard, présidente-directrice générale de la STQ.

Photo : La députée Amélie Dionne lors de la célébration du 25e anniversaire du CLD des Basques. (Photo Alexandre D’Astous)

Share
You may also like
330 000 $ en soutien à la Traverse du Lac Témiscouata depuis 2021
Motion du PQ sur la traverse Matane/Baie-Comeau/Godbout
Le 19 mars 2020 restera marqué dans l’histoire de la traverse
Traverse: de la visibilité pour les artistes et les artisans locaux