(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, se réjouit que suite aux pressions du Bloc Québécois, Karina Gould, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, et responsable de Service Canada, ait enfin entendu raison et décidé de renverser la décision de couper les heures de travail de 750 agents de service au Québec.
Ces coupures de service, estime le député, étaient totalement irresponsables, alors que les délais et retards à l’assurance-emploi atteignent un sommet historique. « Le Bloc Québécois n’a eu de cesse de dénoncer cette décision administrative totalement absurde. On s’explique d’abord mal comment une telle décision a pu être prise, mais nous sommes satisfaits que la ministre ait entendu notre message et qu’elle ait décidé de faire machine arrière. Le travail est toutefois loin d’être fini », d’indiquer le député bloquiste.
975 000 dossiers en attente
Selon les données de la Commission de l’assurance-emploi du Canada, plus de 975 000 dossiers étaient en attente de règlement dans le système à la fin de l’automne, alors que la norme habituelle est de 200 000. Les nombreux appels à l’aide des travailleurs en attente de leurs prestations depuis le début de l’hiver indiquent que la situation est loin d’être résolue et qu’il y a urgence.
« Il y a des travailleurs qui attendent depuis trois mois, six mois, voire dix mois pour obtenir leurs prestations. C’est complètement inacceptable de les laisser à eux-mêmes. La ministre a récemment annoncé de nouvelles embauches, alors que nous savons depuis des mois que les demandes allaient augmenter en raison, entre autres, des demandes des travailleurs de l’industrie saisonnière. Est-ce que c’est trop demander à ce gouvernement de prévenir plutôt que de guérir? Encore une fois, voici une preuve de leur grand amateurisme. On s’attend à ce qu’un sérieux coup de barre soit donné à Service Canada pour régler la situation », de conclure le député Blanchette-Joncas.
Photo : Le député Maxime Blanchette-Joncas. (Photo courtoisie)