(Opinion du lecteur)-La ministre Sonia LeBel a récemment déposé le projet de loi n° 67. Ce projet de loi vise notamment à modifier le Code des professions pour moderniser le système professionnel – il vise l’élargissement de certaines pratiques professionnelles dans le domaine de la santé et des services sociaux.
Pour l’Association des chiropraticiens du Québec, bien qu’il s’agisse d’un pas dans la bonne direction, le projet de loi nécessite néanmoins quelques ajustements pour en maximiser les retombées positives. Nous avons toutefois bon espoir que cela se fera avant les prochaines élections.
La Loi sur la chiropratique est un bon exemple de la désuétude des lois professionnelles. Datant de 50 ans, cette loi ne représente plus les pratiques actuelles ni la réalité des chiropraticiens. De plus, considérant que cette loi vise aussi la protection du public, l’importance de la moderniser est capitale.
Rappelons que les chiropraticiens jouent un rôle essentiel dans le domaine de la santé au Québec. Ces professionnels, régis par un des 46 ordres professionnels, sont détenteurs d’un doctorat de 1er cycle universitaire et possèdent la capacité de poser un diagnostic, de traiter, de prescrire, d’effectuer et d’analyser des radiographies ainsi que de prescrire des imageries médicales avancées.
Disposés à en faire davantage
Un grand nombre de Québécois et de Québécoises sont atteints de problèmes neuromusculosquelettiques. Les chiropraticiens sont disposés à en faire davantage afin d’améliorer l’accès aux soins pour cette clientèle, de minimiser les délais de consultations, de désengorger le réseau et, au final, de mieux servir la population.
Le grand chantier de modernisation du système professionnel québécois est la meilleure occasion pour améliorer la proposition législative actuelle et utiliser les compétences des chiropraticiens pour le bien de tous les Québécois et Québécoises. En tant qu’association représentant les chiropraticiens, nous signalons aujourd’hui notre intérêt à collaborer avec les parlementaires, dans l’objectif d’améliorer le projet de loi actuel au plus grand bénéfice des usagers.
Par le Dr Guillaume Corbin, chiropraticien et président de l’Association des chiropraticiens du Québec
Photo : Le Dr Guillaume Corbin – chiropraticien et président de l’Association des chiropraticiens du Québec. (Photo courtoisie)