Le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, déplore vivement les retards pour l’ouverture des périodes de financement du programme d’Emploi d’été du Canada (EEC).
Ce dernier amène entre autres de nombreuses organisations québécoises à engager des étudiants. Normalement, les groupes concernés y ont accès en décembre. Nous en sommes à la fin janvier et ils n’ont toujours pas pu en prendre connaissance.
C’est pourquoi dans un contexte de manque criant de travailleurs, M. Blanchette-Joncas réclame qu’Ottawa ouvre sans tarder la période de financement pour ce programme: « Quand le gouvernement va-t-il enfin ouvrir la période de financement? Va-t-il repousser la date limite pour compenser son retard? Ces subventions sont importantes puisqu’elles permettent aux organismes et aux petites municipalités ayant peu de moyens d’embaucher des étudiants partout au Québec. J’ajoute que c’est également une très belle occasion pour les jeunes de s’initier au marché du travail et de gagner de l’argent. Cela profite à tout le monde ».
Puisqu’il y a du retard, beaucoup de Québécois craignent que ces délais les empêchent de bénéficier du programme. Ce dernier favorise l’embauche de 70 000 jeunes travailleurs chaque été au Québec et au Canada. « De nombreux organismes de la région appellent à mon bureau pour s’enquérir du lancement du programme. Le gouvernement Trudeau doit leur démontrer un minimum de considération en répondant avec célérité à leurs inquiétudes », conclut le député.