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Prolongement de la 20 : dissolution du comité de vigilance réclamé

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(Alexandre D’Astous)-Le groupe « Le pont de la 20, ça tient pas debout » réclame formellement la dissolution du « comité de vigilance et de suivi environnemental » formé par le ministère des Transports et de la Mobilité durable, après ce qu’il considère comme de nombreux cafouillages.

« Le pont de la 20, ça tient pas debout » réclame dès maintenant la dissolution du comité. « C’est pas sérieux, déclare le porte-parole Mikael Rioux. Dès l’annonce, on avait des doutes, mais là ça devient évident que ce comité-là c’est de la poudre aux yeux. Le maire et un conseiller municipal qui ont expulsé un citoyen siègent eux-mêmes sur le comité et sont en faveur de la 20 ».

Un nouveau BAPE demandé

Le groupe exige du même souffle, tout comme la Ville de Trois-Pistoles, qu’un nouveau BAPE soit mis en place pour entendre les nombreuses préoccupations légitimes de la population.

Réelle consultation citoyenne
Dans sa forme actuelle, le comité n’offre aucune écoute ou même rétroaction à la population. Seuls les trois citoyens, dont un a été expulsé, seront mis au courant des avancées du projet. « Comme la ministre a dit en annonçant les comités en novembre, ça prend un forum large et ouvert où les citoyens peuvent s’exprimer. Pas juste une rencontre entre deux, trois citoyens, deux élus et quelques fonctionnaires de Québec », plaide Mikael Rioux.

Pour ou contre, les gens peuvent s’exprimer, selon le gouvernement
En visite à Trois-Pistoles l’automne dernier, la ministre Geneviève Guilbault avait affirmé que tous les points de vue seraient entendus sur les comités de suivi. « Ça prend des forums, ça prend des tables où les gens peuvent s’exprimer, qu’on soit pour ou contre », avait-elle déclaré.

Même son de cloche pour Amélie Dionne, députée de  Rivière-du-Loup–Témiscouata. « Il y a des gens qui sont pour, il y a des gens qui sont contre. On doit pouvoir faire valoir son opinion et ses arguments », a-t-elle déclaré le mois dernier alors qu’elle se faisait demander si toutes les voix pourraient se faire entendre au sein du comité.

Expulsion d’Alexis Cimon


« Le pont de la 20, ça tient pas debout » apprenait la semaine dernière que lors de son dernier conseil municipal, la Municipalité de Notre-Dame-des-Neige a exclu Alexis Cimon du comité de vigilance en raison de sa position défavorable pour le prolongement de l’autoroute 20.

Dans un communiqué de presse, l’organisme estime que le citoyen a pourtant été très clair : il est en défaveur avec le projet, mais si celui-ci va de l’avant, il tient à ce qu’il soit le meilleur possible. « Ajoutant l’insulte à l’injure, le maire Jean-Marie Dugas a même signifié à M. Cimon son éviction avant même qu’elle ne soit adoptée par le conseil municipal, lui faisant du même coup des menaces de poursuites criminelles », mentionne l’organisation.

Photo : Le prolongement de l’Autoroute 20 ne fait pas l’unanimité. (Photo Alexandre D’Astous)

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