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Protection des lanceurs d’alerte

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(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, se réjouit de l’adoption à l’unanimité en troisième lecture du projet de loi C-290, Loi modifiant la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles, parrainé par son collègue Jean-Denis Garon, député de Mirabel, et a salué la collaboration de tous les partis en faveur du renforcement de la protection des lanceurs d’alerte. 


« Victoire pour notre démocratie! Victoire pour nos lanceurs d’alerte! Aujourd’hui, nous envoyons un message d’espoir à tous les fonctionnaires fédéraux qui nous regardent : votre intégrité et votre sécurité importent. Les députés de tous les partis politiques ont répondu à l’appel du Bloc Québécois en troquant la partisanerie pour le sens du devoir. Je les en remercie », a déclaré le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.

La loi actuelle punissait au lieu d’encourager

« Depuis trop longtemps, la Loi actuelle échouait à protéger nos lanceurs d’alerte. Au contraire, elle les punissait au lieu de les encourager à divulguer. Des histoires dramatiques comme celles de Luc, Julie et Joanna, il y en a des centaines. Si C-290 ne règle pas tout, il s’agit d’un premier pas incontournable en tant que société responsable », a ajouté Jean-Denis Garon.

Ont assisté au vote : Julie Dion et Luc Sabourin, lanceurs d’alerte et ex-fonctionnaires à l’Agence des services frontaliers; Joanna Gualtieri, lanceuse d’alerte et ex-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères; Pamela Forward, présidente de Whistleblowing Canada Research Society; ainsi que David Hutton, expert co-fondateur de WIN, le plus grand réseau mondial de lanceurs d’alerte dont la mission est de renforcer les compétences juridiques, techniques et stratégiques de la société civile pour soutenir internationalement les lanceurs d’alerte.

À la croisée des chemins

« Après plusieurs heures de débats, de nombreux votes et témoignages en comité, nous étions aujourd’hui à la croisée des chemins. Je suis fier de ce résultat sans équivoque et fier du travail accompli par mon collègue Jean-Denis Garon. La Chambre des communes s’est montrée à la hauteur. Aujourd’hui, clairement, nous sommes du côté des lanceurs d’alerte! », a conclu Maxime Blanchette-Joncas.

Après l’étape de la troisième lecture, le projet de loi C-290 est maintenant en attente d’une première lecture au Sénat pour étude et adoption.

Photo: Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, et Jean-Denis Garon, député de Mirabel. (Photo courtoisie)

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