(Alexandre D’Astous)-Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent autorise maintenant les visites dans ses centres hospitaliers, sous certaines conditions.
Malgré ces nouvelles orientations, les communications virtuelles demeureront accessibles pour l’usager et ses proches et sont à privilégier.
Afin d’assurer la sécurité de tous, des mesures ont été mises en place et pourront être réévaluées advenant une nouvelle éclosion ou lors d’un fort achalandage.
Conditions générales
Les visites sont autorisées de 14 h à 20 h tous les jours et limitées à une personne à la fois, pour un maximum de 4 visiteurs par jour. Cependant, les visites demeurent permises en tout temps pour les usagers en soins palliatifs ou s’il s’agit de raisons humanitaires, par exemple si un patient est en fin de vie ou s’il s’agit d’une urgence.
Aucun visiteur, accompagnateur ou personne proche aidante ayant reçu un
diagnostic de COVID-19 confirmé, en investigation ou symptomatique ne sera
admis dans une installation. De plus, le port du couvre-visage ou du masque est
obligatoire pour les visiteurs.
Pour connaître les modalités d’accès de même que les conditions particulières des différents secteurs, consultez la section « Renseignements utiles pour les patients, les accompagnateurs et les visiteurs » de la section Coronavirus COVID-19 du site cisss-bsl.gouv.qc.ca. Considérant que la situation peut évoluer rapidement, la population est invitée à valider régulièrement les modalités qui s’appliquent.
Statistiques stables
Le bilan entourant la COVID-19 demeure inchangé dans la région pour la 6e journée consécutive. Le 62e et dernier cas positif recensé dans la région remonte à mercredi dernier (8 juillet). C’était un cas dans la MRC du Kamouraska. La MRC des Basques compte toujours moins de cinq cas depuis le début de la pandémie, le 12 mars.
Sur les 62 cas, 59 sont rétablis et deux personnes sont décédées. Il reste donc un seul actif du coronavirus dans la région etaucune hospitalisation en lien avec la COVID-19 au Bas-Saint-Laurent.
Tour d’horizon des Basques
La prochaine séance du conseil municipal de Saint-Éloi aura lieu le lundi 3 août à 19 h 30.
Reprise de l’économie
Les dernières statistiques de l’emploi au Québec sont encourageantes et annoncent un début de sortie de crise. En juin, 247 500 emplois ont été créés. Il s’agit d’une deuxième hausse mensuelle consécutive, ce qui porte à 478 400 le nombre de nouveaux emplois depuis la réouverture graduelle, en mai, de certains secteurs de l’économie. Le Québec a ainsi retrouvé 92,2 % du niveau d’emploi observé en février, soit avant le début de la crise. Le taux de chômage au Québec en juin (10,7 %) se situe maintenant sous celui observé au Canada (12,3 %) et en Ontario (12,2 %). Ce recul important du taux de chômage au Québec est entièrement attribuable à la baisse du nombre de personnes mises à pied temporairement.
Règlement sur les animaux en captivité
Le Gouvernement du Québec prolonge la période initialement prévue pour la mise aux nouvelles normes du Règlement sur les animaux en captivité. Ces modifications sont devenues nécessaires en raison de la pandémie de la COVID-19, qui a provoqué l’annulation ou le report de plusieurs travaux nécessaires à la mise aux normes. En vigueur depuis le 6 septembre 2018, le règlement prévoyait que les gardiens d’animaux avaient jusqu’au 6 septembre 2020 pour se conformer à certaines des nouvelles normes du règlement, notamment en ce qui a trait à la conception des installations de garde et à l’identification des animaux.
Les nouvelles dates maximales pour satisfaire aux nouvelles normes sont donc les suivantes : pour les correctifs liés à la sécurité des installations de garde, le délai est prolongé et reporté au 31 décembre 2021; pour les correctifs liés à la dimension minimale des installations de garde et des bassins, le délai est prolongé et reporté au 31 décembre 2022; pour procéder à l’identification des animaux dont l’identification est obligatoire, le délai est prolongé et reporté au 31 décembre 2022.
La majorité des habitats sont déjà conformes, puisque plusieurs travaux avaient été réalisés par les jardins zoologiques et les éleveurs. Toutefois, compte tenu du grand nombre d’espèces et d’habitats, certains enclos devaient faire l’objet de modifications au printemps afin de compléter le processus de mise aux normes. Grâce à ces nouveaux délais, tant les propriétaires de zoos que les éleveurs auront ainsi plus de temps pour effectuer les modifications requises aux installations et l’acquisition des équipements, ou encore pour obtenir les services professionnels nécessaires.
La sécurité et le bien-être des animaux demeurent une priorité pour tous. Les dispositions du règlement qui obligent à fournir les soins requis à un animal, comme lui donner de l’eau et de la nourriture, le garder dans un endroit salubre et lui prodiguer des soins de santé s’il est malade, ne sont aucunement touchées par ces changements.