(M. J.) Existant depuis une quarantaine d’années, la Villa Dubé – nommée en l’honneur de l’abbé Émile Dubé – a fermé ses portes en 2010. Après plusieurs années d’incertitude et de tentatives infructueuses pour sa réouverture, elle accueille à nouveau des résidents.
En conférence de presse, le député et ministre Jean D’Amour s’est dit extrêmement fier « d’avoir mené à bon port ce projet, malgré parfois une navigation en eaux tumultueuses » en ajoutant qu’il s’agit là « d’un exemple concret de la volonté inébranlable de notre région d’offrir à nos aînés, nos bâtisseurs, un milieu de vie axé sur leur bien-être ».
La Villa Dubé étant pour lui un « projet communautaire », Réjean Ouellet, président du conseil d’administration, a remercié « tous les bénévoles, les nombreux organismes et donateurs privés qui, en compagnie des membres du conseil d’administration, ont contribué à faire de ce projet une réalité ». Il a tenu à souligner l’importance d’offrir un service de proximité aux aînés, car, « ils ont bâti ce que nous avons aujourd’hui et nous leur devons beaucoup ».
Rajeunissement des lieux
Le deuxième étage de la résidence présente un nouvel environnement. On a refait : peinture, planchers, salles de bain, postes pour infirmières et préposés, système téléphonique, gicleurs et buanderie. On a procédé aussi à l’achat d’équipements pour la cuisine et les chambres. À noter que la porte d’entrée de la Villa se trouve maintenant à droite de celle du CLSC.
L’aile nord peut recevoir douze personnes en ressources intermédiaires spécialisées (RIS) qui ont accès à leur salon et leur cuisine ainsi que des personnes en perte d’autonomie. Déjà huit résidents y habitent. D’ici quelques années, il est prévu que quatorze aînés autonomes pourront vivre dans la partie opposée à l’aile nord.
Douze employé(es) travaillent présentement à la Villa Dubé (sur une possibilité de 25) et le point de service du CLSC reste ouvert. À titre d’organisme de charité, la résidence peut émettre des reçus aux fins d’impôt.
De nombreux partenaires financiers ont contribué à la réouverture de la résidence : SADC, CLD et MRC des Basques, municipalité de Saint-Jean-de-Dieu, Caisse Desjardins du Terroir basque, Caisse Desjardins de l’Héritage des Basques, Fonds de développement de Saint-Jean-de-Dieu, Chambre de commerce, ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette, Jean D’Amour, le gouvernement du Québec et plus de 150 donateurs privés.