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Soraïda Caron participe à une rencontre de diffuseurs spécialisés en danse

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(Alexandre D’Astous) La chorégraphe Soraïda Caron de Trois-Pistoles participera à une importante rencontre de diffuseurs spécialisés en danse contemporaine du 30 novembre au 3 décembre afin de présenter sa pièce Élégante chair et tenter de convaincre les participants de l’intégrer à leur programmation.

Élégante chair explore trois tableaux chorégraphiques inspirés par quatre sculptures de?l’artiste du verre?rimouskoise?Ito?Laïla?Lefrançois : Can’t?stop?thinking?about love and?my?body, Caller le caribou, Cheptel et linceuls et Racines défoliantes. Ces œuvres?interpellent la chorégraphe par leur cohérence avec son propre univers.

Cette obsession?pour le corps ouvre les chemins d’une vulnérabilité. Par différents procédés chorégraphiques, Élégante chair propose d’incarner les sculptures afin d’offrir de nouvelles avenues interprétatives au?corps. Et si les œuvres immobiles d’Ito?Laïla?Lefrançois?semblaient mobiles? Et si la danse?devenait sculpture?

Résidences de création

Soraïda et son équipe ont effectué une résidence de création au Théâtre du Bic du 1er au 10 novembre afin de revisiter la pièce et de la répéter, en plus de présenter le spectacle le 5 novembre. « Nous avons notamment ajouté une nouvelle œuvre d’Ito dans le spectacle. Celui-ci dure 45 minutes avec seulement six minutes de musique, une composition de Raphaël D’Amours, originaire de Trois-Pistoles. Avec le spectacle, on répond à la question suivante : si les œuvres pouvaient prendre vie, comment danseraient-elles? Les sculptures seront exposées à l’entrée du théâtre. Une fois entrés dans la salle, les spectateurs pourront les voir en mouvement. Ils seront dans un état d’observation », explique la chorégraphe.

Ce sont deux danseuses qui sont sur scène. Elles ont été choisies sans audition par Soraïda Caron. « Je savais qui je voulais pour ce spectacle exigeant une grande vulnérabilité des danseuses qui sont nues sur la scène pour les trois quarts de la pièce. Nous avons travaillé comme si elles étaient une matière. Il y a eu un travail d’introspection à faire pour personnifier les œuvres. Il fallait trouver des femmes qui sont à l’aise de travailler ensemble. Je savais qu’elles étaient ouvertes d’esprit et qu’elles aiment la sculpture. Elles sont intéressées par d’autres façons de bouger. Je les ai choisies précieusement », commente la chorégraphe à propos des deux interprètes de Québec.

Mars elle danse

La troupe Mars elle danse part en tournée dans l’Est-du-Québec dans les prochains jours avec la pièce Belles Bêtes qui sera présentée aux Îles-de-la-Madeleine, à Amqui et à New Richmond. « Nous allons aussi faire les Maisons de la culture avec cette pièce à l’hiver 2022 », indique Soraïda.

Photo : La chorégraphe de Trois-Pistoles, Soraïda Caron. (Photo : courtoisie Sébastien Rabouin)

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