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Soran lance Loneliness Confetti

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(Alexandre D’Astous)-Véritable phénomène indie-pop en puissance, l’auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et réalisateur Soran dévoile son nouvel album, Loneliness Confetti.

Après une série d’extraits, de EP, de collaborations et d’autres projets d’écritures salués par la communauté musicale internationale, le premier album complet de Soran, Loneliness Confetti, remplit sa promesse. Flirtant avec la synth pop vintage des années 80, l’élégance à la Prince et l’émerveillement pop moderne maximaliste, l’ensemble des huit titres est la dernière déclaration d’un créateur en pleine ascension, sur son X.

Série de concerts

Loneliness Confetti sera présenté sur scène lors d’une série de concerts-lancement à Montréal, Québec et Toronto. Soran, accompagné de ses quatre musiciens, nous promet un 60 minutes de découvertes musicales à travers ses nouveaux titres et ses nouveaux arrangements. Il faudra s’attendre à quelques surprises.

« Loneliness Confetti célèbre le fait d’être seul et de vivre avec la beauté que nous choisissons de ne pas voir tous les jours », explique Soran. « Il s’agit de s’abandonner à ce que certains appellent l’ennui et de trouver l’espièglerie et l’euphorie de chaque instant ».

L’album s’ouvre sur un testament étincelant de cette vision du monde avec Diamond, où Soran suit son processus habituel en jouant de presque tous les instruments sur le morceau. S’appuyant sur un breakbeat rapide, puis des synthés et cordes impeccablement superposés, ce joyau de l’indie-pop est une exaltation de l’être aimé portée par un falsetto mielleux.

Un disque plein d’espoir

C’est une merveille que Soran ait pu produire un album au cours de cette dernière année difficile pour lui, d’autant plus qu’il s’agit d’un disque extatique, plein d’espoir. Suite au décès de sa mère, dont il était particulièrement proche, Soran s’est retrouvé à vivre seul dans sa maison et à la transformer en studio, où il pouvait alors accueillir d’autres artistes.

« En fin de compte, cette expérience m’a poussé à faire de la musique que je savais que ma mère aimerait, ce qui est une bonne chose parce qu’elle aimait vraiment la bonne musique », s’amuse Soran. « Ma mère était une journaliste musicale au Japon qui aimait écouter Prince et David Bowie, et son énergie est présente dans la maison – et elle sera toujours un pourcentage de moi ».

Tout au long de l’album, Soran propose un amalgame des meilleurs moments de la pop des cinquante dernières années et les fait passer par sa propre vision kaléidoscopique et moderne. Trophy Boy étaye ses paroles sur une production douce comme de la guimauve, un titre qui fusionne un hymne à l’amour pour adolescents des années 70 avec un rêve pop à la Beach House.

Chanson titre

La chanson titre, quant à elle, puise dans les synthés d’Eurythmics des années 80 pour exprimer à cœur ouvert une anxiété postmoderne. Ailleurs, le doux balancement d’Anna, deuxième extrait de l’album, s’enfonce dans le groove des Beatles ou des Kinks, mais avec un falsetto romantique à la Tatsuro Yamashita. Le troisième extrait, Magic met de l’avant le grand talent d’auteur-compositeur de l’artiste qui peut créer des mélodies prêtes à être diffusées à la radio, mais toujours avec des tournures inattendues dans la composition.

« Ces chansons sont comme des capsules temporelles, un endroit où l’on peut contenir tant d’idées à la fois », partage Soran. Ne se contentant jamais d’une accroche inoubliable ou d’une production dense, Loneliness Confetti continue de se déployer et de s’étendre, chaque écoute découvrant une nouvelle joie, tout en ancrant ses paroles sincères au plus profond de notre cœur.

Photo : Soran (Photo courtoisie)

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