(Alexandre D’Astous)-Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) accueillent favorablement l’annonce de la nouvelle mouture de l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales (IMRPA) par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, ainsi que la ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau.
Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour pérenniser l’effort de rétribution des pratiques agroenvironnementales; l’atteinte des objectifs des gouvernements en matière d’agriculture durable dépend d’un changement durable des pratiques agroenvironnementales. À cet effet, la troisième période d’inscription de l’IMRPA revêt une importance capitale pour les producteurs de grains du Québec et contribuera à maintenir la mobilisation du milieu agricole et à consolider la confiance des producteurs, des éléments clés pour assurer la durabilité de notre industrie à long terme.
Initiative saluée
« Nous saluons l’initiative des gouvernements visant à renforcer les pratiques agroenvironnementales, mais nous croyons fermement qu’un investissement plus substantiel est nécessaire pour répondre pleinement aux défis auxquels nous sommes confrontés. Nous estimons que l’annonce actuelle de 34 millions de dollars sur une période de quatre ans, reste bien en deçà des besoins réels de notre industrie. Nous maintenons notre demande pour la mise sur pied d’un véritable programme structurant de financement de 50 millions de dollars par année, un investissement qui permettrait à nos producteurs d’adopter des pratiques plus durables tout en restant compétitifs sur le marché mondial » affirme Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec.
Les PGQ demeurent engagés à travailler en partenariat avec les gouvernements pour trouver des solutions qui répondent aux besoins de leurs membres. L’annonce d’une somme de 34 millions de dollars s’inscrit dans la continuité d’un accompagnement nécessaire pour les producteurs. Un soutien financier plus important pour la rétribution des pratiques agroenvironnementales demeure la meilleure solution pour l’atteinte des objectifs du gouvernement. L’accroissement du financement dédié à l’IMRPA dans le prochain budget du Québec enverrait un signal fort que l’État reconnaît les efforts déployés par des milliers de producteurs qui développent des pratiques agroenvironnementales exemplaires.
Photo : Le président des Producteurs de grains du Québec. (Photo courtoisie)