(Alexandre D’Astous)-Depuis l’âge de 17 ans, Jonathan Pedneault, maintenant âgé de 32 ans, roule sa bosse dans différents pays en guerre pour en rapporter les causes et les horreurs.
Au cours des sept dernières années, il a travaillé comme enquêteur des droits humains auprès de Amnesty International et Human Rights Watch, notamment en Afghanistan, au Venezuela et en République centrafricaine. Il y a vu comment les crises politiques et environnementales s’entrechoquent et s’alimentent l’une l’elles. Récemment en Ukraine lors des dix premiers jours du conflit, il a décidé de rentrer au Canada afin de s’impliquer en politique et de se lancer dans la course à la chefferie du Parti vert du Canada avec Elizabeth May.
Dans une conférence organisée par le groupe de recherche Ethos qui aura lieu le mercredi 5 octobre à midi au local E-404, Jonathan Pedneault s’intéressera à la question suivante : dans un monde en pleine fragmentation, comment faire face à la menace globale et existentielle que posent les changements climatiques ? Son message est clair : il n’y aura pas de sauveur, ni de solution magique.
Face aux désastres qui semblent se répéter sans pause, que faire lorsque laisser tomber les bras n’est pas une option ? Jonathan a quelques pistes de suggestion et a hâte d’entendre les vôtres.