Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a présenté devant les députés du Bloc Québécois la teneur de l’entente entre sa formation et le gouvernement fédéral afin d’assurer une protection accrue de l’aluminium dans le cadre de l’Accord de libre-échange Canada – États-Unis – Mexique (ACEUM).
Le député de la RimouskiNeigette – Témiscouata – Les Basques, a participé à cette rencontre du caucus. « Depuis déjà plusieurs semaines, je négocie avec la vice-première ministre Krystia Freeland afin que l’aluminium soit mieux protégé dans le nouvel accord de libre-échange. L’entente que nous avons conclue, après quatre rencontres, permettra la mise en place d’un système de surveillance des importations d’aluminium, ce qui devrait empêcher les risques de dumping par la Chine. Ce sont les travailleurs de l’aluminium du Québec qui sortent grands gagnants de cette entente. C’est une bonne journée pour le Québec », a déclaré M. Blanchet.
Le Bloc Québécois avait voté contre la ratification de l’accord de libre-échange parce que l’aluminium québécois avait été sacrifié par les négociateurs canadiens au profit de l’acier ontarien.
Le Québec produit 90 % de l’aluminium au Canada et il reste le principal producteur en Amérique du Nord. Pourtant, le gouvernement libéral n’avait pas jugé nécessaire de protéger l’aluminium comme il l’avait fait pour l’acier. Avec l’intervention du Bloc Québécois, le gouvernement Trudeau se voit obligé, advenant l’augmentation, le contournement ou l’évasion des droits sur les importations d’aluminium en mer, de travailler avec le Mexique et les États-Unis pour modifier l’accord afin d’y inclure une exigence « fondue et coulée » pour l’aluminium, suivant les mêmes délais que celui de l’acier (soit sept ans).
« Je tiens à souligner le travail de mes collègues députés du Bloc Québécois, Alexis BrunelleDuceppe, Mario Simard et Marilène Gill, qui ont sonné l’alarme et rencontré les travailleurs de l’aluminium partout au Québec afin d’en arriver à des solutions pour notre monde. Notre chef a déclaré au début de l’année qu’un dossier régional était un dossier national, ce qu’il vient de prouver de brillante façon. Le Bloc poursuivra cet objectif sans relâche et les régions du Québec peuvent compter sur nous », a conclu le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.